besoin de vos com's

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QueenOfDarkness
Marquise
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besoin de vos com's

alors voilàà, je me suis inscrite à un concours sur www.hpfanfiction.org ou je dois, à partir d'un tableau, écrire un one-shot de 1000 à 9000 mots dont le personnage du tableau est le héros. Faut que ça ait rapport avec la magie style Harry Potter. Vous pourriez me lire ça et me donner vos com's, que je puisse l'améliorer au max? Mercii^^

le tableau: Image

Juliette « Madame » Récamier

Allongée sur le canapé de soie bleue, Juliette caressait distraitement Cannelle, son colley adoré, tout en parcourant des yeux l’ardente lettre d’amour rédigée par son amant, François-René, vicomte de Chateaubriand. Poussant un léger soupir, elle la laissa glisser sur le plancher de marbre rose strié de blanc.

Elle s’étira comme un chat avant de prendre son encrier et sa plume pour écrire la réponse. Un rapide calcul mental lui indiqua que les effets du philtre d’amour qu’elle avait administré à François-René voilà bientôt un mois s’estomperaient sous peu. Il était donc impératif de lui en faire prendre une autre dose à son insu, si elle désirait rester sa favorite. Et Juliette le désirait ardemment. Non seulement elle était follement éprise de cet écrivain de génie, mais elle avait tout avantage à demeurer la femme qu’il aimait : en étant son égérie, sa muse, la cour de Napoléon toute entière était amenée à la connaître par le biais des oeuvres qu’il publiait. Juliette Récamier ne se considérait pas elle-même comme avide de pouvoir ou de noblesse, bien au contraire. Elle était une romantique qui souhaitait seulement que les gens sachent qu’elle existe.

La jeune femme, qui venait à peine d’atteindre ses vingt-cinq ans, s’empressa de demander à son amant, par le biais d’une lettre rédigée de son élégante écriture bouclée, de la rejoindre dans l’heure afin, écrivit-elle, « qu’il ne souffre pas d’être séparé d’elle plus longtemps ». Elle cacheta l’enveloppe contenant le précieux billet et la noua à la patte de son splendide grand-duc, un cadeau de François-René rapporté au terme de l’un de ses voyages. L’oiseau écouta tranquillement sa maîtresse lui énoncer pour la énième fois l’adresse de l’écrivain, puis prit son envol.

Certaine que son amoureux ne tarderait pas, Juliette se hâta de se rendre aux cuisines de son immense maison, où les potions étaient confiées à Morgwen, une jeune Irlandaise qu’elle avait prise en amitié et à laquelle elle avait offert de devenir sa suivante. L’Irlandaise avait en retour enrichi les connaissances de sa maîtresse en lui enseignant l’art des plantes et des philtres que les sorcières de sa terre natale lui avaient enseignés.

Fille d’un couple de sorciers modestes mais très intelligents, Juliette avait développé très tôt un réel don pour la magie. Dotée d’une mémoire très développée et d’une soif d’apprendre, l’enfant avait vite compris que c’était là la meilleure façon de devenir quelqu’un. Aujourd’hui, presque vingt ans après, elle y était parvenue sans trop de difficultés.

- Morgwen!

La suivante sursauta en voyant son amie faire irruption dans les cuisines comme une furie, les joues toutes rouges d’avoir couru. Elle s’efforça de la calmer.

- Qu’y a-t-il, Juliette? Tu sembles bien impatiente…
- Donne-moi une dose de philtre d’amour, veux-tu? René devrait arriver sous peu et j’ai peur que les effets de la précédente dose ne se dissipent bientôt.

La jeune femme dissimula un sourire derrière un pan de sa manche et obéit, ouvrant paisiblement le coffret d’acajou sculpté dans lequel elle conservait ses potions. Elle se tourna vers Juliette et murmura d’un air contrit :

- Je suis désolée, Juliette, mais il semble qu’il n’y en ait plus en réserve… et tu sais que sa fabrication prend trois mois…

Juliette blêmit. Elle arracha le coffret des mains de sa suivante, et pâlit davantage en constatant que celui-ci était en effet vide. Elle s’appuya sur le bras de Morgwen, craignant de se trouver mal. Celle-ci chuchota :

- Tout n’est pas perdu, tu sais… Il te reste l’apothicaire.
- Mais acceptera-t-il de m’aider?
- Il acceptera, pour peu que tu lui remettes ceci.

La jeune femme ôta de son auriculaire une minuscule bague argentée surmontée d’une émeraude et la glissa dans la main de sa maîtresse. Celle-ci leva des yeux interrogateurs sur elle. Refusant de lui fournir une explication, Morgwen la poussa doucement hors des cuisines. Elle embrassa doucement Juliette sur la joue avant de refermer la porte. La jeune femme serra les poings et hocha la tête pour elle-même, décidée à aller voir cet apothicaire qui pourtant la terrifiait.

Le temps de se changer, abandonnant à regret sa légère robe blanche pour une longue robe bleu pervenche, et Juliette sortait dans la rue, prenant la direction des bas-quartiers. La jeune femme était blanche comme un linge, et sentait son cœur battre à toute vitesse dans sa poitrine.

La boutique de l’apothicaire était une minuscule bicoque crasseuse coincée entre une taverne et une maison close. Juliette plaqua une main sur sa délicate bouche en cœur tant la puanteur était insupportable, et poussa la porte délabrée du magasin. L’apothicaire, un homme blafard aux yeux jaunâtres et injectés de sang surgit de derrière une tenture, arrachant un petit cri à la jeune femme. Tentant désespérément de reprendre contenance, elle se composa à la hâte un visage impassible, et lança à l’adresse de l’homme :

- J’ai besoin de philtre d’amour! Immédiatement!

Servile, l’apothicaire s’approcha d’elle et siffla entre ses dents :

- Mais bien sûr, madame. Duquel avez-vous besoin?
- Le même que celui préparé par Morgwen.

Il s’inclina bien bas et alla en chercher dans l’arrière-boutique. Dès qu’il revint, Juliette tendit la main pour prendre le flacon mais il se retira vivement, crachant d’un air féroce :

- Le paiement!

La jeune femme se souvint de la bague et l’ôta de son petit doigt pour la lui tendre. Il l’inspecta un court moment avant de lui remettre le philtre. Tremblante, Juliette ne prit pas la peine de le saluer, sortant de la boutique aussi vite qu’elle put.

À peine avait-elle posé le pied sur le pavé de la rue qu’un homme dépenaillé la tira par le bras jusque dans une ruelle adjacente, ne prenant pas garde à ses cris et ses efforts pour se libérer. Elle voulut le mordre mais, agacé, il la gifla violemment. Sonnée, elle tomba par terre. L’homme la traîna jusque dans la cour d’une maison abandonnée et siffla longuement entre ses dents.

Angoissée, étourdie par la claque, Juliette se retenait aux barreaux de la grille de métal pour ne pas tomber évanouie. Des buissons sortirent brusquement une dizaine de brigands, en haillons et crasseux, comme leur chef. Ils se rassemblèrent autour de lui, jetant des regards brûlant à la jeune femme.

Juliette avait beau être faible, elle n’en demeurait pas moins une sorcière. D’un geste du poignet, elle sortit sa baguette en ébène et crin de licorne de son corsage et la pointa vers le chef des bandits, avec la ferme intention de leur faire payer au centuple leur audace. Étrangement, l’homme ne sembla pas le moins du monde effrayé, esquissant même un léger sourire. Elle comprit soudain pourquoi en avisant le bout de bois qui dépassait de son poing fermé. Il hocha la tête et agita gaiement sa baguette. Avant que la jeune femme n’ait pu réagir, les brins d’herbe grandirent à une vitesse folle, lui enserrant les poignets, la taille et les chevilles. Sa baguette magique tomba par terre.

Le brigand se pencha vers elle et susurra à son oreille :

- Tu te croyais plus maligne que moi, hein?

Juliette voulut hurler mais le baiser de l’homme l’en empêcha. Elle sentit sa langue franchir la barrière de ses lèvres closes et voulut se dérober, peine perdue. Les larmes lui montèrent aux yeux alors qu’il déchirait le tissu léger de sa robe, l’exposant aux regards avides de la troupe de bandits. L’homme posa une main entre ses seins, s’amusant de sentir les battements désordonnés de son cœur.

- Avada Kedavra!

La jeune femme, au bord de l’évanouissement, vit le corps de son bourreau s’effondrer devant elle, cueilli par un jet de lumière verte surgi de nulle part. Apeurés, les autres voulurent prendre la fuite, mais le sort, prononcé chaque fois par la même voix, une voix qui était familière à Juliette, les tua l’un après l’autre. À bout de nerfs, elle se mit à gémir au milieu de ses sanglots, de peur, de rage, de peine. Elle sentit les mains d’un homme détacher doucement ses liens végétaux et la soulever dans ses bras. Elle ouvrit ses yeux mi-clos et se retrouva nez à nez avec son amant, François-René de Chateaubriand. Celui-ci chassa une mèche folle de son visage et la gronda gentiment :

- Folle que vous êtes, que faites-vous à traîner dans des endroits pareils?

Embarrassée, elle bégaya piteusement :

- Euh…je… je devais…

Il continua à sa place :

- Aller chercher une nouvelle fiole de philtre d’amour?

La jeune femme rougit et il poursuivit :

- Chérie, les effets de votre dernière dose se sont dissipés depuis longtemps. Remerciez votre servante de m’avoir indiqué où vous étiez, sinon jamais je ne vous aurais retrouvée…

Retrouvant enfin l’usage de la parole, Juliette questionna :

- Mais… si les effets se sont dissipés, comment se fait-il que…
- Que je sois ici? Quand donc comprendrez-vous, mon amour, que je n’ai nul besoin de potion pour être amoureux de vous…

Et sur ces doux mots, il posa un délicat baiser sur ses lèvres glacées avant de la ramener chez elle.
2012, les Extraterrestres débarquent, verts avec des chemises hawaiiennes, le jus de carotte dans une noix de coco! Je t'aime Maman XD
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Mayu
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J'aime beaucoup ^^
Tout ça à partir d'un tableau, si c'est pas magnifique ça?!
Voilà maintenant plus de 3 ans et demi que la douce mélodie de l'amour a envahi mon coeur <3
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Jade
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je lirai a tête reposée juliette, je suis


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QueenOfDarkness
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euuuuh, si tu veux... ton smiley me fait peur... *court se cacher dans les jupes de Maman*
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leasau
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Tu as beaucoup de talent :shock:
Meenih
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J'ai bien aimé, j'étais triste quand j'ai vu que c'était la fin lol
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genny sweet2
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waw!
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