Parfois, on ne se reconnaît plus. Celle qui naguère était si placide, pleure aujourd'hui pour une broutille. Telle autre, qui boxait avec les plus téméraires des garçons, vire dorénavant "tomate" quand le plus doux d'entre eux lui adresse la parole.
Plus inquiétant encore, l'annonce que le hamster de son cousin s'est foulé une griffe peut te plonger dans une tristesse sans fond.
Que t'arrive-t-il ? Tu deviens sensible, voire hypersensible. Adolescence oblige (on le saura), tu ne sais plus très bien où tu en es de ta croissance, de ta métamorphose (en femme, si tout va bien), de tes certitudes ...
Toujours au bord de tout !
Un rien te fait alors basculer dans le doute, et c'est fatiguant. Tu te sais sans doute sujette à ces "accès de sensiblerie" alors tu restes sous pression. Résultat, tu exploses, de rire ou de larmes à la première occasions.
La vulnérabilité, c'est la vie aussi :
c'est vrai, ta sensibilité te rend vulnérable. Tu peux toujours t'en plaindre. Mais, après réflexion, que préfères-tu ? Vivre dans un monde à émotion constante, sans jamais glousser, t'énerver ou pleurer ? Ou bien avancer dans ta vie, trébucher souvent, mai aussi t'émerveiller pour un bourgeon de printemps, sentir ton cœur qui bondit pour un être séduisant, et tressaillir de plaisir en écoutent une musique chavirante ? A toi de juger ...
CITATION :
"Ne mépriser jamais la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie."
