Les adolescentes (garçons aussi), ont toutes des sautes d'humeur. Un jour ça va, un jour flapie, c'est ainsi. Il faut s'y faire, ne pas y accorder plus d'importance qu'à un souffle de vent dans une prairie fleurie et essayer de retomber sur ses pieds.
Pourquoi est-ce ainsi ? Tu es sans doute en train de réaliser que tu as ton enfance derrière toi. En même temps, tu entrevois ta vie d'adulte, ou, en tout cas, tu t'aperçois qu'elle est devant toi, et tu te trouves comme devant une feuille vierge, tu as tout à construire.
Que sera demain ?
Le mauvais côté, c'est que tu sais ce que tu perds, pas ce que tu gagnes. Le bon côté, c'est que tout est possible, tu sera peut être chanteuse, sage-femme ou jardinière, philosophe ou secrétaire. Ou rien de tout cela. Bref, tu es comme devant un grand labyrinthe et tu peux emprunter tous les chemins que tu veux.
Tracer son chemin :
Encore mieux, les chemins c'est toi qui les fais, et il n'y a pas qu'un seule route possible, il y en a des centaines. Evidemment, c'est à la fois excitant et angoissant.
Des raisons aux sursauts d'humeur :
Et tu as des raison de te sentir souvent les nerfs à fleur de peau. Ris, pleure, ne te retiens jamais, les deux font du bien, ils te permettent de relâcher la pression.
Au moins c'est la vie :
Ce que tu peux te dire, c'est que l'humeur "en dent de scie" est mieux que l'ataraxie (absence de trouble). Cet état, ainsi nommé par les Grecs, signifie la paix (intérieur, bien sûr) et une sorte de cale plat (zéro bonheur, zéro malheur), accessible au philosophe capable de maîtriser ses passions ou ses désirs.
Parfois, on peut le souhaiter mais, grosso modo, si c'était possible, ça risquerait d'être ennuyeux.
Quand tu as des sautes d'humeur, fais le tu te laisses porter par les vagues, tu flottes mais ne coules pas