Problèmes

Tu trouveras ici des astuces et conseils pour filles classés par ordre alphabétique pour mieux aborder l'adolescence
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Capucine
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Problèmes


Les problèmes, plus on grandit, plus on en a ! Affreux mais c'est vrai ...

Attention, ça ne signifie pas que le bonheur est derrière toi et que tu vas être toujours un peu lus malheureuse chaque jour. Les problèmes, ça n'a pas toujours à voir avec le bonheur et le malheur.

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Milles sortes de problèmes ... Hélas !
Car il y a toutes sortes de problèmes, des petits des gros, des passagers et des persistants. Plus tu grandis, plus tu prends de l'autonomie, plus tu fais des choix, plus tu essayes de ne pas te tromper mais forcément, bien sûr, tu te trompes quand même (tout le monde est pareil), ensuite il faut assumer les conséquences de ses choix, de ses actes, et c'est donc pour ça que, logiquement et évidemment, les problèmes surgissent avec l'âges ! Petite revue de détails, avec les solutions possibles.

Problème matériel sans gravité

Par exemple tu as cassé ton stylo favori ou perdu le top préféré de ta sœur. Enquiquinant à faire mais pas dramatique, le plus intelligent à faire dans ces cas-là est d'assumer totalement.

Assumer et se sentir mieux :
Tu fais des économies pour t'offrir le même stylo ou tu proposes à ta sœur de lui racheter le même top ou de lui offrir un neuf de son choix. Tu verras que, si tu fais tout ça, tu te sentiras drôlement mieux et à la longue, tu n'auras plus pur du tout d'affronter des situations compliquées mais pas irrécupérables. Et puis, si tu réagis ainsi face à ces tracas-là, personne ne t'en voudra presque.

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Gros problème matériel :

Par exemple tu as cassé un objet auquel tes parents tenaient beaucoup, blessé (sans le faire exprès, bien sûr !) ton petit voisin ou laissé échapper le perroquet de ta cousine. Bref, si tu as causé à quelqu'un une perte vraiment grave, là encore sois courageuse (c'est très difficile) et même si tu ne l'as pas fait exprès, même si ça n'était pas entièrement de ta faute, assume tes responsabilités, présente tes excuses, exprime que tu as de la peine d'en avoir causé, demande pardon, fais éventuellement tout cela par écrit et sache aussi t'éclipser, autrement dit laisse l'autre être triste en paix.

Réparer en deux temps :
Tu pourras, plus tard, quand la peine sera un peu passée, tenter de réparer ta bêtise, ton erreur ou ta maladresse en offrant ta présence, un cadeau, bref, quelque chose qui pourra être perçu comme une compensation.

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Problème d'amitié ou d'amour :

En amitié :
Par exemple, tu t'es disputée avec un(e) ami(e), l'une d'entre elles ne veut plus te voir ou t'as trahie. Ne t'enferme pas dans ton chagrin, cherche du soutien auprès d'autres ami(e), des conseils, auprès de ta famille et, surtout, essaye d'avoir une explication avec ton ami(e).

En amour :
Alors ceux-là sont si vastes, si compliqués, si dévastateurs parfois qu'on ne pourrait pas en donner ici la liste, même très incomplète.
Ce qui compte quand on a un souci d'amour, c'est de prendre du recul en en parlant avec autrui. D'avoir le point de vue objectif de quelqu'un dont le cœur n'est pas sens dessus dessous, ça aide ! Cela dit, quand on est amoureuse, on écoute rarement les avis ... Ou plutôt on a tendance à n'écouter que ce qu'on a envie d'entendre, à méditer !

S'aider à relativiser :
Un petit exercice peut d'ailleurs être salutaire en la matière, quand tu as un souci d'amour, note tout. Le problème dont il s'agit, l'attitude de celui que tu aimes, les conseils qu'on te donne, l'état de ton esprit et celui de ton cœur, comment ça se termine, etc.
Tu laisse reposer et , dès que tu as un nouveau problème d'amour, tu relis tes notes ... A coup sûr, tu vas bien rigoler ! Et sans doute que cela t'aidera.

Problème d'image :

Par exemple, tu trouves que ton derrière est énorme ou vraiment trop riquiqui, tu aimerais avoir la chevelure de cette pimbêche, tu ne supportes pas l'idée de montrer tes bras ou tu détestes tous les miroirs que tu rencontres. Bref, si quelque chose en toi te déplaît à 'en rendre malheureuse, il faut absolument en parler à un adulte en qui tu as confiance.

Le soutien d'un adulte :
Ce peut être tes parents, bien sûr, mais pas forcément, quelqu'un d'autre de la famille, la mère d'une copine qui est très douce, une voisine que tu adores, le médecin scolaire. peut être ton premier interlocuteur ne te prendra-t-il pas au sérieux
Tu pourras alors en changer. Mais ne baisse pas les bras. Ne reste pas avec une vraie souffrance de fond, une souffrance qui ne part jamais vraiment.

Problème de santé :

Par exemple, tu as souvent mal au ventre ou ailleurs, tu as des petits boutons bizarres, tu es atteinte d'une maladie qui t'astreint à un régime et tu en as marre, tu dois affronter un handicap, tu as tendance à te goinfrer, quelqu'un de ton entourage souffre d'un mal qu'on te cache, etc ...

A la question médicale :
Quand tu te poses une question qui a trait à la santé, n'hésite jamais à allez rencontrer un médecin, si possible que tu connais (mais pas forcément). Il (ou elle) te renseignera en toute discrétion et te donnera, si besoin est, les coordonnées de quelqu'un d'autre à consulter si lui (ou elle ) ne peut rien faire.

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Problème scolaire :

Par exemple, tu te sens mal en cours et c'est pire dans la cour, tu as un problème avec un prof, tu ne comprends rien en allemand ou te ne te sens pas à la hauteur. Parle-en avec tes parents, le (ou la) conseiller(ère) d'orientation, un délégué de classe, ou un parent délégué. Là aussi, ne laisse pas le malaise s'installer. Agis avant de te laisser déborder.

Problème qui te touche mais qui n'est pas le tien :

Par exemple, tu sens que ça ne va pas très bien entre tes parents, ou c'est l'un de tes parents qui t'inquiètes, ta famille a des problèmes d'argent, un de tes proches est très malade. On a toutes connu ce type de situation difficile où on est à la fois triste, impuissant et seule, parce qu'on n'ose pas parler de ses angoisses avec les intéressés, on a peur de leur faire encore plus de peine.

Se libérer de ses angoisses :
Dans ce cas aussi, ne garde pas ta souffrance pour toi parles-en avec un autre adulte en qui tu as confiance. Enfin, si vraiment tu ne t'en sors pas, n'hésite pas à appeler un centre spécialisé.

Problème de violence :

Que ce soit toi la victime ou quelqu'un d'autre que tu connais, arrête tout ce que tu fais pour aller en parler à quelqu'un. Quand il y a violence, quelle qu'elle soit, même si ça ne te paraît pas si grave, ne reste pas sans rien faire. Violence rime avec urgence.

Problème non identifié :

Ce type de problème est fréquent et, hélas, sournois. Tu penses n'avoir aucune raison de te plaindre de quoi que ce soit, tu as un peu honte de dire que ça ne va pas et, pourtant, c'est ainsi, tu as les larmes aux yeux pour un oui ou pour un on, du mal à t'endormir, une boule d'angoisse bien installée dans l'estomac et ça ne s'arrange pas.

A l'aide :
Evidemment, ne rets pas dans état et demande de l'aide, d'abord à ton entourage pour essayer de déterminer ce qui ne va pas et ce qui peut être fait pour que tu ailles mieux, si ça n'est pas suffisant, consulte un spécialiste. Il peut arriver que tu portes une douleur ancienne dont tu n'as pas conscience, ou encore une douleur qui ne soit même pas la tienne !



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