Ma famille m'a arraché la volonté de vivre.

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Löden
Damoiselle
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Enregistré le : 11 oct. 2020, 06:08

Ma famille m'a arraché la volonté de vivre.

Bonjour,

Cela fait quelques années que dans ma famille ça ne va plus super bien, baisse de communication, prise de distance entre les oncles/tantes, décès marquant etc. Cette année j'ai été accepter dans la filière de mon choix qui me permettra de faire infirmière plus tard, je suis en fin de Première ST2S et très bientôt c'est le BAC puis entré en école d'infirmière etc.

Cette année à contrario des 6 dernières de ma vie, je me suis fais beaucoup d'ami, des gens intelligent et très joviale, tout commencer très bien. J'été dans la filière de mon choix, j'avais des amis. Ce qui a fait que j'ai commencer à sortir, à m'amuser. C'était incroyable d'être autant épanoui, d'avoir un copain très avenant des amis/potes présent.

Mais dès le début de mon année je ne me suis pas entendu avec ma mère que j'avais quitter pendant 1 an car ma précédente école était plus proche de chez mon père. Ma mère est une personne avec aucun savoir vivre, à 2h - 4h du matin elle peut faire des appel facetime en parlant comme si elle était seule dans le quartier. Je pouvais me réveiller 4 à 6 fois par nuit, sachant que je devais me réveiller à 6h tout les matin pour ensuite faire 1h de trajet dans un bus bondé, où les gens vous bouscule pour avoir leur place assise (ah oui aussi, aucun de mes parents ne daigne me payer un abonnement pour les trajets que j'effectue tout les jours, je prend le risque de me faire amender jusqu'à 105€ maintenant que je suis majeur).

J'ai donc décider de retourner chez mon père qui lui pouvait m'amener en voiture et qui était plus respectueux de mes études, de là j'ai arrêté tout contact avec ma mère, elle qui disait que je ne réussirai jamais rien dans la vie, elle qui ne respecter pas mes temps de révision. Dans les bon jours, et si elle était fatiguait je pouvait réviser mais seulement à partir de 23h - minuit. Une fois chez mon père, l'ambiance était différence, la maison était grande donc pas de soucis de tapage. En revanche, je n'avais aucune intimité, j'aimais profondément ma grand mère alors je passai tout mon temps avec elle, je ne sortais jamais (quand je dis jamais, c'est même elle qui proposer que je sorte). Le seul bémol était que je n'avais pas de chambre à moi. A la mort de mon grand père je devais récupérer sa chambre, mais les choses on fait que certaine personne on préférer que se soit mon frère qui récupérer cette chambre (super ..).

Lorsque je me suis fais des amis, j'ai commencer à sortir, voyager, m'amuser tout ça tout ça. J'ai un copain qui habite en Suisse, alors c'est pas évident mais surtout très frustrant, mais on se répète que chaque jours qui passe nous rapproche du jour où on pourra habiter ensemble.

Ma grand mère comme tout les grands mères a des préjugés, j'ai un ami gay et elle ne l'aime absolument pas ( on se demande pourquoi ..). Je ne sais pas d'où est-ce que ça part, mais un jour où je devais sortir, elle est venu me voir pour me dire "Notre relation ne fonctionne plus, je veux que tu parte de chez moi " (Oui mon père habite encore chez sa mère). Je n'étais pas surprise de ce qu'elle me disait, cela faisait plusieurs jours qu'elle ne cesser pas de m'embêter sur divers sujet, ma récente rupture, mes fréquentations. A partit de ce soir là, le lendemain je suis aller à la Mission Locale la plus proche pour voir un conseiller, lui demander qu'est-ce qui était possible en terme de logement pour mineurs. Il m'a parler de foyer , de logement jeune travailleur, sauf que j'étais qu'en début de mon année de première. Je me dois de finir mes années de lycée. Dans la foulé je suis rentré chez ma grand mère, j'ai commencer à faire mes valises. Certain diront que c'était stupide, mais rester là où personne ne veut de vous, là où on vous fait croire que vous êtes chez vous, en famille. Pour au final vous faire culpabiliser d'être heureux.

Pendant que je préparer mes valises, j'avais droit à tout type d'insulte (salope, telle mère telle fille, sale pute , tu n'aura jamais ton bac, tu sera bien sur les trottoirs) qui me viser moi mais aussi mon copain qu'elle n'avait jamais vu en disant que j'étais sa pute à me déplacer jusqu'en Suisse pour le voir (mais autant mourir que le faire venir chez moi là où toute ma famille est malveillante). Une fois fini, j'ai attendu que mon père rentre, j'ai eu droit au même discours avec mon père qui ne soucier pas où est-ce que j'aller pouvoir vivre maintenant. Ma grand mère qui me payer mon forfait téléphonique, m'a sauté dessus pour me prendre mon téléphone, en prenant par la gorge je cite "T'es bien une petite salope toi" . Et vraiment désolé de le dire, mais j'ai jamais ressenti autant de satisfaction lorsque je l'ai repoussé et jeté au sol. Mais c'est à ce moment là que mon frère rentre, celle qui me sert de grand mère qui hurle à la mort "Elle m'a frappée , je lui ai rien fait elle m'a attaqué" cette phrase raisonne chaque jours dans ma tête. J'ai essayer d'expliquer à mon frère qui n'a pas voulu me croire, mon père non plus.

Je suis rentré chez ma mère par dépit, sa fait depuis 8 mois que je supporte ses saut d'humeur, son alcoolisme, ses drogues, et son irresponsabilités, ses insultes à répétition, son irrespect. Et surtout par dessus tout, le fait que tout le monde pense que j'ai passer à tabac une vieille que je considérer comme ma propre mère. Cela fait 8 mois qu'aucune personne de ma famille ne m'adresse la parole , ne prenne aucune nouvelle, le 4 mai j'ai eu 18 ans et personne ne m'a appelé. Je suis partis en Suisse voir mon copain pour mes 2 semaines de vacances et faire mon anniversaire avec lui. Les rares moments où je suis heureuse c'est à ses côtés. Je ne cesse de penser au moment où j'aurais le courage de mettre fin à mes jours, j'ai 1 an avant de passer mon BAC et de partir loin me rapprocher de l'homme que j'aime et terminer mes études pour commencer à faire notre petite famille.

Mais cette attente me tue chaque jours, chaque jours je pense au moment où je serais loin de toute ses personne qui n'ont jamais souhaité ma réussite, qui ne m'ont jamais soutenu. Je me dis souvent que je devrai leur donner une leçon en me donnant la mort pour leur laisser ma mort sur la conscience. On parle beaucoup du suicide par harcèlement scolaire, mais personne ne parle de la famille qui peut être bien plus dévastatrice que de simple écoliers qu'on ne reverra plus après quelques mois. J'aimerais en parler avec un psy, trouver des alternatives pour que je puisse passer mon bac dans un autre département, avoir un logement, la majorité ouvre beaucoup de porte alors je me dis que c'est possible. Mais ce qui me fait peur c'est la précarité, compter centime par centime se qui va pouvoir me faire vivre, l'appréhension d'être mal logé, de ne pas réussir à me concentrer sur mes études à causes de tout les problèmes qui englobe la pauvreté. Ne plus avoir internet pour parler à la seule personne qui veut mon bien et ma réussite. Ne pas avoir le courage de maîtriser mes émotions , croiser une famille uni et heureuse et me dire à chaque fois que je ne pourrais jamais vivre ce genre de moment avec ma famille. J'aimerais avoir le courage d'avancer, mais au moindre faux pas , je peux me faire mettre à la rue par ma mère.

Tout ça trotte dans ma tête depuis des mois, j'accumule les absences à l'écoles, je ne suis même pas sûr d'avoir le courage de réviser pour mon BAC de Français. Je pense beaucoup , même trop. J'ai très peu le moral, et le jour où je l'ai je peux être sûr qu'on va me le flinguer tôt ou tard dans la journée. Des jours où j'ai envie de vivre, envie de m'en sortir et des jours où j'ai envie de tout plaquer, mes amis et mon copain en pensant qu'ils méritent mieux.

Que faire ..?
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larissa
Damoiselle
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Re: Ma famille m'a arraché la volonté de vivre.

Compliqué tout ça..
Mais tu ne devrais pas t'empêcher de vivre, à cause de ta famille.
Au contraire, eux veulent sûrement te voir malheureuse, ou en tout cas, ils s'en foutent de toi, et si tu atteins tous tes objectifs, et que tu en sors heureuse et fière, tu ne pourra que te féliciter, et tourner la page, et le dos à ta famille, qui sont toxiques pour toi.

Le meilleur serait de pouvoir trouver un appartement, ou une colocation par exemple, et pouvoir repartir du bon pied.

Mettre en l'air tes études pour des gens malsains, ce serait leur donner raison.

Tu sais ce que tu vaut, pas besoin de leurs discours haineux.

Hélas je ne t'apporte aucune solution...

Ps : maintenant que tu es majeure, peut-être faire appel à une assistante sociale, elle pourrait te donner de bons conseils.
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