Mystères
J'ai été confrontée à des phénomènes étranges lorsque j'avais douze ans. Je me suis documentée. Il semblerait que les phénomènes paranormaux ont lieu dans l'environnement des filles pré pubères. Je devais en faire partie car j'ai vécu des choses réellement étranges. Un peu du même ordre que les fameux poltergeists. Je rangeais mes jouets et mes livres dans un petit placard à deux portes sous l'étagère.
Un soir, alors que je suis à faire mes devoirs, il y a un grincement étrange. Concentrée sur mes écrits je n'y porte pas immédiatement attention. De curieux bruissements derrière moi. Je me retourne. Les deux portes du placard sont ouvertes. Je suis pourtant certaine de toujours les fermer. Elles n'ont d'ailleurs aucune raison d'êtres ouvertes. Je n'y ai pas touché depuis au moins deux jours.
Je me lève pour aller les refermer. Un tour de clef. Je retourne à la rédaction de mon texte. Je ne pense plus à autre chose qu'à la rédaction qu'il me faut rendre demain en cours. Soudain, derrière moi, les mêmes grincements. Je me retourne. Cette fois, prise de peur, je referme rapidement les portes que je bloque avec le fauteuil. Je me dépêche de remballer mes affaires. Je descends à toute vitesse.
Maman est toute étonnée de me voir m'installer à la table du salon. Je n'ose pas lui raconter ce qui m'a effrayé à l'étage. Je termine mon écrit. Je range le tout dans mon cartable. Il va être l'heure du repas. Prenant tout mon courage, je remonte dans ma chambre. Tout est en ordre. Mais je ne sais pas encore que ce n'est que le début de manifestations paranormales qui vont perdurer jusqu'à mes seize ans.
Je raconterai mes prochaines révélations à la suite de celle-ci.
Bisou
J'ai vécu l'inexplicable
J'ai vécu l'inexplicable
Modifié en dernier par Valona le 14 févr. 2023, 13:46, modifié 1 fois.
J'aime être vue au point d'en oublier de voir
Re: J'ai vécu l'inexplicable
Bonjour Valona,
J'imagine la peur que tu as dû avoir ! je suis pas certaine que j'aurais pu être tranquille après ce genre d'épisode ! mais lorsqu'on est jeune on arrive encore à détourer ce genre de chose ... enfin au début, on essaye de trouver une explication, cependant c'est compliqué lorsqu'on sait que les portes étaient fermées à clés
Oui raconte la suite ...
J'imagine la peur que tu as dû avoir ! je suis pas certaine que j'aurais pu être tranquille après ce genre d'épisode ! mais lorsqu'on est jeune on arrive encore à détourer ce genre de chose ... enfin au début, on essaye de trouver une explication, cependant c'est compliqué lorsqu'on sait que les portes étaient fermées à clés

Oui raconte la suite ...


- Camillehope
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Re: J'ai vécu l'inexplicable
Et ben..
Je veux la suite aussi

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Re: J'ai vécu l'inexplicable
Les choses inexplicables
Je suis à la cave entrain de nettoyer ma paire de skis. Nous partons lundi pour un séjour en station de sports d'hiver. J'ai douze ans et demi. Je suis seule. Maman m'a confié une mission. Sortir le linge de la machine pour le mettre dans le sèche linge. La buanderie est une grande pièce du sous-sol. Il y a deux vieilles armoires de famille. L'une contient des accessoires de nettoyages, balais, serpillères, seaux, poudres à laver et savons.
L'autre contient le linge que nous utilisons en été dans le jardin. Produits de purification pour l'eau de la piscine, les serviettes, les peignoirs, les coussins pour la balancelle. Tous ces ustensiles encombrants qu'il faut bien ranger quelque part. Je place la paire de skis sur le râtelier avec celles de mes parents. C'est un bruit étrange qui attire mon attention. À bien écouter, c'est la seconde fois qu'il se fait entendre ce soir.
La première fois je n'y ai pas prêté attention. Mais là, maintenant qu'il se reproduit, je cesse de bouger. C'est un bruit sourd. Caverneux. Il pourrait évoquer un coup porté avec un objet lourd dans une grande salle. J'écoute attentivement. Je reste quelques minutes immobile. Je ne suis pas spécialement peureuse. Il ne se passe plus rien. Je quitte cette partie de la cave qui communique avec le garage de nos voitures et des motos.
Je suis dans la buanderie. Accroupie devant le hublot ouvert de la machine. J'en tire le linge humide pour le faire tomber dans la corbeille. Soudain, le même bruit. Plus fort. Je me retourne en cessant de respirer. Un coup sourd qui semble provenir de l'intérieur de l'armoire à linge. C'est violent. Il arrive quelquefois qu'une fouine habite notre grenier. Jamais la cave. Papa a déjà eu affaire à un loir un jour.
Ce sont des animaux qui affectionnent les greniers des maisons à la campagne. Mais là, avec ce que je viens d'entendre, il faudrait que ce soit une fouine ou un loir de la taille d'un gros chien. Je me dépêche de mettre le contenu de la corbeille dans le sèche linge. Je ferme la porte. Je règle le thermostat. Je crois halluciner. La vieille clef de cuivre de l'armoire tombe soudain sur le sol pavé. Dans un bruit de cliquetis.
Je m'approche pour la ramasser. Pour la remettre dans le trou de la serrure. Je me dépêche de filer. Juste en sortant. Le même bruit de la clef qui retombe au sol. Je l'ai pourtant bien remis en place. Pour être certaine j'ai même donné un demi tour afin qu'elle ne bouge plus. Je suis inquiète. Cette fois, en remontant de la cave, en rejoignant maman dans la salle de bain, je raconte ce qui vient de m'arriver.
Maman et papa ont toujours prêté une oreille attentive à chacun de mes propos. Ils n'ont jamais tourné en dérision une de mes affirmations. Jamais. Aussi, maman me confie qu'elle aussi a déjà eu l'impression d'une "présence" dans notre maison. De rares fois. C'est une grande demeure du dix neuvième siècle. Cette maison possède une histoire. Papa n'a jamais rien remarqué d'étrange. Je reste avec une curieuse impression.
Je partagerai ici d'autres anecdotes vécues...
Bisou
Je suis à la cave entrain de nettoyer ma paire de skis. Nous partons lundi pour un séjour en station de sports d'hiver. J'ai douze ans et demi. Je suis seule. Maman m'a confié une mission. Sortir le linge de la machine pour le mettre dans le sèche linge. La buanderie est une grande pièce du sous-sol. Il y a deux vieilles armoires de famille. L'une contient des accessoires de nettoyages, balais, serpillères, seaux, poudres à laver et savons.
L'autre contient le linge que nous utilisons en été dans le jardin. Produits de purification pour l'eau de la piscine, les serviettes, les peignoirs, les coussins pour la balancelle. Tous ces ustensiles encombrants qu'il faut bien ranger quelque part. Je place la paire de skis sur le râtelier avec celles de mes parents. C'est un bruit étrange qui attire mon attention. À bien écouter, c'est la seconde fois qu'il se fait entendre ce soir.
La première fois je n'y ai pas prêté attention. Mais là, maintenant qu'il se reproduit, je cesse de bouger. C'est un bruit sourd. Caverneux. Il pourrait évoquer un coup porté avec un objet lourd dans une grande salle. J'écoute attentivement. Je reste quelques minutes immobile. Je ne suis pas spécialement peureuse. Il ne se passe plus rien. Je quitte cette partie de la cave qui communique avec le garage de nos voitures et des motos.
Je suis dans la buanderie. Accroupie devant le hublot ouvert de la machine. J'en tire le linge humide pour le faire tomber dans la corbeille. Soudain, le même bruit. Plus fort. Je me retourne en cessant de respirer. Un coup sourd qui semble provenir de l'intérieur de l'armoire à linge. C'est violent. Il arrive quelquefois qu'une fouine habite notre grenier. Jamais la cave. Papa a déjà eu affaire à un loir un jour.
Ce sont des animaux qui affectionnent les greniers des maisons à la campagne. Mais là, avec ce que je viens d'entendre, il faudrait que ce soit une fouine ou un loir de la taille d'un gros chien. Je me dépêche de mettre le contenu de la corbeille dans le sèche linge. Je ferme la porte. Je règle le thermostat. Je crois halluciner. La vieille clef de cuivre de l'armoire tombe soudain sur le sol pavé. Dans un bruit de cliquetis.
Je m'approche pour la ramasser. Pour la remettre dans le trou de la serrure. Je me dépêche de filer. Juste en sortant. Le même bruit de la clef qui retombe au sol. Je l'ai pourtant bien remis en place. Pour être certaine j'ai même donné un demi tour afin qu'elle ne bouge plus. Je suis inquiète. Cette fois, en remontant de la cave, en rejoignant maman dans la salle de bain, je raconte ce qui vient de m'arriver.
Maman et papa ont toujours prêté une oreille attentive à chacun de mes propos. Ils n'ont jamais tourné en dérision une de mes affirmations. Jamais. Aussi, maman me confie qu'elle aussi a déjà eu l'impression d'une "présence" dans notre maison. De rares fois. C'est une grande demeure du dix neuvième siècle. Cette maison possède une histoire. Papa n'a jamais rien remarqué d'étrange. Je reste avec une curieuse impression.
Je partagerai ici d'autres anecdotes vécues...
Bisou
J'aime être vue au point d'en oublier de voir
Re: J'ai vécu l'inexplicable
Confrontée à l'inexplicable
Je suis confortablement installée dans le fauteuil du salon. Je suis seule dans notre grande maison. Comme je l'ai déjà précisé c'est une maison de maître. Une grande demeure du dix neuvième siècle. Je vis là depuis toujours. J'ai douze ans et demi. Il y a eu le changement d'heure ce week-end. Le crépuscule est en avance d'une heure en ce mois d'octobre. Je suis plongée dans la lecture de mon livre. Le silence est total. C'est une grande pièce au mobilier victorien. J'allume la haute lampe à abat jour qui éclaire le fauteuil. Dans un mouvement mécanique.
Soudain, il y a un bruit sec. Il résonne pourtant d'une étrange façon. Je lève les yeux. Je tourne la tête. Le bruit semble provenir de la grande bibliothèque. La pénombre s'installe inexorablement dans le salon. Je laisse mon regard s'habituer à l'obscurité naissante. Il n'est que dix huit heures quinze. Mes parents, professeurs de Faculté en troisième cycle, sont retenus en réunion. Je retourne à ma lecture. Je me concentre sur le récit. Quelques minutes de silence. Le bruit retentit une seconde fois. Cette fois je suis interloquée. Je m'interroge. .
Je fixe l'endroit d'où je suppose provenir le bruit caverneux. Je ne vois rien. Je ne suis pas une fille réellement impressionnable. J'ai déjà été confrontée à de curieux phénomènes que je relate dans les épisodes précédents. Je fais le vide dans mon esprit avant de me replonger dans mon ouvrage. Quelques minutes. Pour la troisième fois ce bruit se fait entendre. Cette fois c'est comme s'il montait depuis la cave. Je me lève d'un bond pour me précipiter vers la grande horloge Westminster. Car c'est là que je le localise. J'en profite pour regarder l'heure.
Je suis impatiente. J'attends le retour de mes parents. Je passe le bras dans le vide entre la bibliothèque et l'horloge qui carillonne soudain dix huit heures trente. J'ai pour mission de réchauffer les restes du gratin dauphinois. Je m'apprête à retourner vers le fauteuil. Je perçois le bruit d'une respiration. C'est tout prêt. Comme si quelqu'un était dans cet espace sombre. Pourtant il n'y a strictement personne ici. Je suis bien seule dans la maison. Nous n'avons pas d'animal de compagnie. Je passe mon bras. Il fait froid juste à cet endroit. Un froid glacial. C'est impressionnant. Je suis parcourue d'un frisson. Une décharge électrique.
Je suis prise d'une frayeur dont je ne suis pas coutumière. Je file à toute vitesse pour quitter le salon. J'allume le lustre et les deux plafonniers. C'est beaucoup plus rassurant. Je me mets à courir dans le couloir, toutes lumières allumées, jusque dans la cuisine. Je retrouve mon calme en allumant le four et en préparant l'assaisonnement de la salade d'endives. Je ne cesse de regarder vers la porte du couloir. Je sens une présence. C'est très étrange. Comme si à tout instant quelqu'un entrerait dans la cuisine. Je mets les assiettes, les couverts. Papa et maman arrivent enfin. Ma peur me quitte. Le sentiment d'une présence également. Me voilà bien rassurée.
Durant le repas je raconte l'anecdote à mes parents. Papa reste silencieux et m'écoute avec sérieux et attention. Il sait que sa petite princesse n'est pas du genre à fabuler. Maman me confie qu'elle a déjà entendu une respiration haletante à plusieurs reprises. Tout particulièrement en jouant du piano dans le salon. À son oreille, derrière son épaule. Nous connaissons bien l'historique de notre grande maison. Il ne s'est passé ici aucun drame. Elle a été construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle sur le domaine d'une commanderie Templière. Il y a des souterrains mais j'ai interdiction formelle d'y aller. Je suis une fille obéissante. Bien éduquée...
À bientôt
Je suis confortablement installée dans le fauteuil du salon. Je suis seule dans notre grande maison. Comme je l'ai déjà précisé c'est une maison de maître. Une grande demeure du dix neuvième siècle. Je vis là depuis toujours. J'ai douze ans et demi. Il y a eu le changement d'heure ce week-end. Le crépuscule est en avance d'une heure en ce mois d'octobre. Je suis plongée dans la lecture de mon livre. Le silence est total. C'est une grande pièce au mobilier victorien. J'allume la haute lampe à abat jour qui éclaire le fauteuil. Dans un mouvement mécanique.
Soudain, il y a un bruit sec. Il résonne pourtant d'une étrange façon. Je lève les yeux. Je tourne la tête. Le bruit semble provenir de la grande bibliothèque. La pénombre s'installe inexorablement dans le salon. Je laisse mon regard s'habituer à l'obscurité naissante. Il n'est que dix huit heures quinze. Mes parents, professeurs de Faculté en troisième cycle, sont retenus en réunion. Je retourne à ma lecture. Je me concentre sur le récit. Quelques minutes de silence. Le bruit retentit une seconde fois. Cette fois je suis interloquée. Je m'interroge. .
Je fixe l'endroit d'où je suppose provenir le bruit caverneux. Je ne vois rien. Je ne suis pas une fille réellement impressionnable. J'ai déjà été confrontée à de curieux phénomènes que je relate dans les épisodes précédents. Je fais le vide dans mon esprit avant de me replonger dans mon ouvrage. Quelques minutes. Pour la troisième fois ce bruit se fait entendre. Cette fois c'est comme s'il montait depuis la cave. Je me lève d'un bond pour me précipiter vers la grande horloge Westminster. Car c'est là que je le localise. J'en profite pour regarder l'heure.
Je suis impatiente. J'attends le retour de mes parents. Je passe le bras dans le vide entre la bibliothèque et l'horloge qui carillonne soudain dix huit heures trente. J'ai pour mission de réchauffer les restes du gratin dauphinois. Je m'apprête à retourner vers le fauteuil. Je perçois le bruit d'une respiration. C'est tout prêt. Comme si quelqu'un était dans cet espace sombre. Pourtant il n'y a strictement personne ici. Je suis bien seule dans la maison. Nous n'avons pas d'animal de compagnie. Je passe mon bras. Il fait froid juste à cet endroit. Un froid glacial. C'est impressionnant. Je suis parcourue d'un frisson. Une décharge électrique.
Je suis prise d'une frayeur dont je ne suis pas coutumière. Je file à toute vitesse pour quitter le salon. J'allume le lustre et les deux plafonniers. C'est beaucoup plus rassurant. Je me mets à courir dans le couloir, toutes lumières allumées, jusque dans la cuisine. Je retrouve mon calme en allumant le four et en préparant l'assaisonnement de la salade d'endives. Je ne cesse de regarder vers la porte du couloir. Je sens une présence. C'est très étrange. Comme si à tout instant quelqu'un entrerait dans la cuisine. Je mets les assiettes, les couverts. Papa et maman arrivent enfin. Ma peur me quitte. Le sentiment d'une présence également. Me voilà bien rassurée.
Durant le repas je raconte l'anecdote à mes parents. Papa reste silencieux et m'écoute avec sérieux et attention. Il sait que sa petite princesse n'est pas du genre à fabuler. Maman me confie qu'elle a déjà entendu une respiration haletante à plusieurs reprises. Tout particulièrement en jouant du piano dans le salon. À son oreille, derrière son épaule. Nous connaissons bien l'historique de notre grande maison. Il ne s'est passé ici aucun drame. Elle a été construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle sur le domaine d'une commanderie Templière. Il y a des souterrains mais j'ai interdiction formelle d'y aller. Je suis une fille obéissante. Bien éduquée...
À bientôt
J'aime être vue au point d'en oublier de voir