Une drogue pire que les autres...
Posté : 22 juin 2011, 20:43
Oxi ? Ces trois lettres désignent le nouveau fléau du Brésil. Une drogue pire que toutes les autres, beaucoup plus destructrice encore que le crack. Un stupéfiant si vénéneux qu'il rend ses victimes dépendantes dès la première fois qu'ils en usent, et qu'il en tue trois sur dix dès la première année d'accoutumance.
Oxi est le diminutif d'oxidado : 'rouillé', en portugais. Comme le crack, l'oxi est un dérivé de la cocaïne base, mais en contient deux fois plus ; comme lui, il a l'apparence d'un petit caillou jaunâtre et se 'fume' dans une pipe à air, l'usager inhalant ses vapeurs.
Seule la consommation de ces deux drogues cousines et de même apparence permet de les distinguer : la fumée du crack est blanche, celle de l'oxi, plus grise ; l'un laisse des cendres, l'autre une substance huileuse.
Le crack, c'est de la coke dissoute dans du bicarbonate de soude, de l'éther ou de l'ammoniaque. L'oxi, c'est de la coke oxydée avec de la chaux vierge, et un dérivé du pétrole : kérosène, essence ou diesel.
L'oxi a été décelée pour la première fois en 2003 dans l'Etat d'Acre, frontalier de la Bolivie. Elle avait alors la faveur des plus pauvres - notamment des jeunes chômeurs - et des adeptes mystiques de l'ayahuasca, un breuvage hallucinogène amazonien.
Depuis, l'oxi s'est répandue dans le nord du Brésil avant de faire, cette année, son apparition dans les grandes villes du sud, en particulier Sao Paulo. La police en saisit, chaque semaine ou presque. Elle est maintenant consommée dans tous les milieux sociaux.
L''atout' de l'oxi, c'est qu'elle est très bon marché : cinq fois moins chère en moyenne (2 réis, soit 0,90 centime d'euro le caillou) que le crack. A Cracolândia, le quartier des drogués - en majorité des sans-abri - de Sao Paulo, on l'appelle tout simplement 'la pierre à 2 réis'.
Perso ça fait peur...
Oxi est le diminutif d'oxidado : 'rouillé', en portugais. Comme le crack, l'oxi est un dérivé de la cocaïne base, mais en contient deux fois plus ; comme lui, il a l'apparence d'un petit caillou jaunâtre et se 'fume' dans une pipe à air, l'usager inhalant ses vapeurs.
Seule la consommation de ces deux drogues cousines et de même apparence permet de les distinguer : la fumée du crack est blanche, celle de l'oxi, plus grise ; l'un laisse des cendres, l'autre une substance huileuse.
Le crack, c'est de la coke dissoute dans du bicarbonate de soude, de l'éther ou de l'ammoniaque. L'oxi, c'est de la coke oxydée avec de la chaux vierge, et un dérivé du pétrole : kérosène, essence ou diesel.
L'oxi a été décelée pour la première fois en 2003 dans l'Etat d'Acre, frontalier de la Bolivie. Elle avait alors la faveur des plus pauvres - notamment des jeunes chômeurs - et des adeptes mystiques de l'ayahuasca, un breuvage hallucinogène amazonien.
Depuis, l'oxi s'est répandue dans le nord du Brésil avant de faire, cette année, son apparition dans les grandes villes du sud, en particulier Sao Paulo. La police en saisit, chaque semaine ou presque. Elle est maintenant consommée dans tous les milieux sociaux.
L''atout' de l'oxi, c'est qu'elle est très bon marché : cinq fois moins chère en moyenne (2 réis, soit 0,90 centime d'euro le caillou) que le crack. A Cracolândia, le quartier des drogués - en majorité des sans-abri - de Sao Paulo, on l'appelle tout simplement 'la pierre à 2 réis'.
Perso ça fait peur...