Vos avis sur mon histoire m'intéressent
Posté : 13 janv. 2012, 13:54
Une fille pas comme les autres
Bonjour, je m’appelle Linda. Je vis dans un petit village de 2000 âmes près de Toulouse. La mort de mes parents fut le premier grand traumatisme de ma vie. Depuis ce jour, je ne parle plus. Ce n'est pas que je ne sais plus parler mais mon mutisme s'est révélé être le meilleur rempart contre tous ceux qui voulaient s'immiscer dans ma vie. Je ne veux pas parler de ça même pas à mon psychiatre. Je suis tellement blessée que je ne veux pas blesser les autres ni même en parler pour rouvrir la blessure que je croyais enfouie en moi .
Au lycée, je reste dans mon coin, passive et solitaire. Je ne veux pas de pitié, je veux juste revoir mes parents ,leur dire combien je les aime, qu'ils me manquent, que je regrette tout ce que j'ai pu leur dire de méchant ce soir là. Mais je sais que c'est impossible.
Ce jour là, en effet, je me suis mis en colère contre eux pour une bricole, je ne sais même plus quoi. Mais ça a pris des proportions tellement énormes. Ils sont partis furieux ,roulant à une vitesse dépassant la décence et un arbre leur a pris la vie. Les voisins, le lendemain, sont tous venus compatissants mais moi je ne pensais qu'à la culpabilité qui me rongeait. Ah si seulement je ne leur avait rien dit ! Ils seraient encore en vie.
Au lycée personne n'est au courant sauf peut être l'administration et encore. Moi, la jeune fille si enjouée est devenue soudain la jeune déprimée.
Bonjour, je m’appelle Linda. Je vis dans un petit village de 2000 âmes près de Toulouse. La mort de mes parents fut le premier grand traumatisme de ma vie. Depuis ce jour, je ne parle plus. Ce n'est pas que je ne sais plus parler mais mon mutisme s'est révélé être le meilleur rempart contre tous ceux qui voulaient s'immiscer dans ma vie. Je ne veux pas parler de ça même pas à mon psychiatre. Je suis tellement blessée que je ne veux pas blesser les autres ni même en parler pour rouvrir la blessure que je croyais enfouie en moi .
Au lycée, je reste dans mon coin, passive et solitaire. Je ne veux pas de pitié, je veux juste revoir mes parents ,leur dire combien je les aime, qu'ils me manquent, que je regrette tout ce que j'ai pu leur dire de méchant ce soir là. Mais je sais que c'est impossible.
Ce jour là, en effet, je me suis mis en colère contre eux pour une bricole, je ne sais même plus quoi. Mais ça a pris des proportions tellement énormes. Ils sont partis furieux ,roulant à une vitesse dépassant la décence et un arbre leur a pris la vie. Les voisins, le lendemain, sont tous venus compatissants mais moi je ne pensais qu'à la culpabilité qui me rongeait. Ah si seulement je ne leur avait rien dit ! Ils seraient encore en vie.
Au lycée personne n'est au courant sauf peut être l'administration et encore. Moi, la jeune fille si enjouée est devenue soudain la jeune déprimée.