L'acrophobie : comment la gérez vous ?
Posté : 22 juin 2012, 23:48
L'acrophobie est la phobie des hauteurs, c'est-à-dire la crainte angoissante des situations au cours desquelles la personne devrait s'élever en hauteur, ou se tenir près du vide.
Définition d'une personne acrophobique :
Il s'agit d'une phobie de situation :
1. Les personnes atteintes d'acrophobie redoutent de se retrouver dans une situation au cours de laquelle elles seraient en hauteur, susceptibles de tomber ou de s'effondrer en l'absence d'aide ou de protection, ou d'observer des personnes dans une telle situation, tout en ressentant personnellement les effets angoissants.
2. Comme dans toute phobie[réf. souhaitée], la personne reconnaît parfaitement le caractère absurde de ses troubles, mais cela ne parvient pas à la rassurer.
3. Le fait de s'exposer à la situation redoutée (qu'on appelle situation photogène) déclenche un tableau d'anxiété intense, paroxystique, qui peut confiner à la panique. Pour atténuer cet effet, le patient utilise généralement des moyens dits contra-phobiques ; par exemple, être accompagné, porter un certain vêtement, avoir une médaille dans sa poche, etc.
4. Mais quoi qu'il en soit, il en résulte toujours des conduites d'évitement, qui visent à éviter toute confrontation à la situation photogène. Si ses conduites sont trop gênantes, elles peuvent avoir de graves répercussions sur la vie sociale et familiale.
5. Enfin, contrairement à d'autres troubles, le patient n'a plus peur dès qu'il n'est plus dans une situation photogène.
De tels symptômes sont parfois observés de manière transitoire, mais c'est seulement lorsque les répercussions sur la vie quotidienne et familiale apparaissent que l'on parle de trouble phobique.
Traitements :
Rien de très spécifique. Les psychothérapies sont préconisées. Elles peuvent être d'inspiration psychanalytique ou cognitive-comportementaliste. Une équipe de thérapeutes cognitive-comportementaux mène actuellement au Centre hospitalier Sainte-Anne à Paris, une recherche utilisant le déconditionnement par réalité virtuelle, qui donne des résultats partiels et incertains sur la phobie des hauteurs.
Ce que je vis avec cette phobie là et en plus de ça j'ai le vertige qui n'arrange rien :
Je fais beaucoup de ski l'hiver : sur les télésièges ou dans les œufs et télécabines, c'est horrible comme sensation. Et alors quand ils s'arrêtent pour diverses raisons, c'est la crise d'angoisse. Mon acrophobie augmentent d'année en année, et j'ai peur de ne plus pouvoir faire de ski à l'avenir alors que j'aime tellement ça.
Je visite également beaucoup de grottes et gouffres l'été : là aussi, je suis souvent face à cette phobie , et c'est vraiment difficile pour moi.
Dans la vie de tous les jours, habitant au 4ième étage, si mon fiancé a le malheur de se pencher un peu trop ou que l'un de mes chats se penchent trop sur les fenêtres, vous n'imaginez pas ce que je peux ressentir.
Lorsque je visite des choses tels que des phares ou des choses comme ça, j'essaie de prendre sur moi, mais en général ça se termine vite en crise d'angoisse, je pleurs, crise de sanglots, tremblements intempestif... Il me faut du temps pour me rassurer.
Et vous, êtes vous victime de cette phobie ? Avez vous des astuces pour combattre cette phobie ?
PS : merci d'avoir pris le temps de lire.
Définition d'une personne acrophobique :
Il s'agit d'une phobie de situation :
1. Les personnes atteintes d'acrophobie redoutent de se retrouver dans une situation au cours de laquelle elles seraient en hauteur, susceptibles de tomber ou de s'effondrer en l'absence d'aide ou de protection, ou d'observer des personnes dans une telle situation, tout en ressentant personnellement les effets angoissants.
2. Comme dans toute phobie[réf. souhaitée], la personne reconnaît parfaitement le caractère absurde de ses troubles, mais cela ne parvient pas à la rassurer.
3. Le fait de s'exposer à la situation redoutée (qu'on appelle situation photogène) déclenche un tableau d'anxiété intense, paroxystique, qui peut confiner à la panique. Pour atténuer cet effet, le patient utilise généralement des moyens dits contra-phobiques ; par exemple, être accompagné, porter un certain vêtement, avoir une médaille dans sa poche, etc.
4. Mais quoi qu'il en soit, il en résulte toujours des conduites d'évitement, qui visent à éviter toute confrontation à la situation photogène. Si ses conduites sont trop gênantes, elles peuvent avoir de graves répercussions sur la vie sociale et familiale.
5. Enfin, contrairement à d'autres troubles, le patient n'a plus peur dès qu'il n'est plus dans une situation photogène.
De tels symptômes sont parfois observés de manière transitoire, mais c'est seulement lorsque les répercussions sur la vie quotidienne et familiale apparaissent que l'on parle de trouble phobique.
Traitements :
Rien de très spécifique. Les psychothérapies sont préconisées. Elles peuvent être d'inspiration psychanalytique ou cognitive-comportementaliste. Une équipe de thérapeutes cognitive-comportementaux mène actuellement au Centre hospitalier Sainte-Anne à Paris, une recherche utilisant le déconditionnement par réalité virtuelle, qui donne des résultats partiels et incertains sur la phobie des hauteurs.
Ce que je vis avec cette phobie là et en plus de ça j'ai le vertige qui n'arrange rien :
Je fais beaucoup de ski l'hiver : sur les télésièges ou dans les œufs et télécabines, c'est horrible comme sensation. Et alors quand ils s'arrêtent pour diverses raisons, c'est la crise d'angoisse. Mon acrophobie augmentent d'année en année, et j'ai peur de ne plus pouvoir faire de ski à l'avenir alors que j'aime tellement ça.
Je visite également beaucoup de grottes et gouffres l'été : là aussi, je suis souvent face à cette phobie , et c'est vraiment difficile pour moi.
Dans la vie de tous les jours, habitant au 4ième étage, si mon fiancé a le malheur de se pencher un peu trop ou que l'un de mes chats se penchent trop sur les fenêtres, vous n'imaginez pas ce que je peux ressentir.
Lorsque je visite des choses tels que des phares ou des choses comme ça, j'essaie de prendre sur moi, mais en général ça se termine vite en crise d'angoisse, je pleurs, crise de sanglots, tremblements intempestif... Il me faut du temps pour me rassurer.
Et vous, êtes vous victime de cette phobie ? Avez vous des astuces pour combattre cette phobie ?
PS : merci d'avoir pris le temps de lire.