Détachement
Posté : 03 avr. 2017, 13:46
Bonjour,
Je ne sais pas vraiment ou placer ce sujet.
En ce moment je me pose pas mal de questions, sur beaucoup de choses. Dont moi.
J'ai l'habitude de beaucoup analyser les autres, les observer, étudier leur comportement, leur "mode d'emploi".
Et je me rend compte que j'ai toujours beaucoup de recul par rapport aux évènements et aux gens qui m'entourent. Vous voyez la sérénité qu'on peut avoir par rapport à une situation passée ? Quand on imagine comment on aurait pu réagir, qu'est ce qu'on aurait pu répondre... C'est ce que je ressens, mais sur le moment.
Un peu comme si j'étais au dessus de mon corps, comme si je devenais mon propre pantin pour contrôler mes actions et modifier à volonté la perception qu'on aura de moi.
Ce qui est troublant c'est que je fais ça avec beaucoup de froideur. Je ne m'attache pas, j'apprécie des personnes mais je ne me lie pas à elles.
Par exemple je ne tombe pas amoureuse, je ne ressens pas ce genre de choses. La séduction, oui, parfois une certaine "passion", mais de l'amour non. Je finie par m'ennuyer, je me lasse et je pars. Encore.
Et ça me faisais penser à un roman que j'ai lue très jeune, relue plus tard, et de cette idée qui y était omniprésente :
"Le pouvoir ne réside pas dans la domination des autres, mais dans la sienne. On devient son propre pantin, on tient ses ficelles, et on s'aperçoit qu'elles sont reliées à celles des autres et qu'on peut à présent jouer avec."
Et j'ai l'impression que c'est ce que je fais inconsciemment.
Et honnêtement ça me fait flipper. J'ai l'impression d'avoir un rapport aux autres et à moi même qui n'est pas normal, et encore moins pour une fille de mon âge...
Je ne sais pas vraiment ou placer ce sujet.
En ce moment je me pose pas mal de questions, sur beaucoup de choses. Dont moi.
J'ai l'habitude de beaucoup analyser les autres, les observer, étudier leur comportement, leur "mode d'emploi".
Et je me rend compte que j'ai toujours beaucoup de recul par rapport aux évènements et aux gens qui m'entourent. Vous voyez la sérénité qu'on peut avoir par rapport à une situation passée ? Quand on imagine comment on aurait pu réagir, qu'est ce qu'on aurait pu répondre... C'est ce que je ressens, mais sur le moment.
Un peu comme si j'étais au dessus de mon corps, comme si je devenais mon propre pantin pour contrôler mes actions et modifier à volonté la perception qu'on aura de moi.
Ce qui est troublant c'est que je fais ça avec beaucoup de froideur. Je ne m'attache pas, j'apprécie des personnes mais je ne me lie pas à elles.
Par exemple je ne tombe pas amoureuse, je ne ressens pas ce genre de choses. La séduction, oui, parfois une certaine "passion", mais de l'amour non. Je finie par m'ennuyer, je me lasse et je pars. Encore.
Et ça me faisais penser à un roman que j'ai lue très jeune, relue plus tard, et de cette idée qui y était omniprésente :
"Le pouvoir ne réside pas dans la domination des autres, mais dans la sienne. On devient son propre pantin, on tient ses ficelles, et on s'aperçoit qu'elles sont reliées à celles des autres et qu'on peut à présent jouer avec."
Et j'ai l'impression que c'est ce que je fais inconsciemment.
Et honnêtement ça me fait flipper. J'ai l'impression d'avoir un rapport aux autres et à moi même qui n'est pas normal, et encore moins pour une fille de mon âge...