Mon père n'accepte pas mes échecs
Posté : 28 févr. 2023, 16:36
Bonjour à toutes, c'est la première fois que je poste sur un forum donc je vais essayer d'être précise mais aussi brève dans ma façon de raconter pour ne pas que vous décrochiez avant la fin
Tout d'abord j'ai 18 ans (je vais avoir mes 19 ans en juin) et je suis étudiante en première année de psychologie. Il faut savoir que je viens des dom-toms mais j'ai dû quitter mon ile pour venir m'installer en France Métropolitaine parce que la licence de psychologie n'était pas disponible sur mon île.
Depuis toute petite j'ai toujours eu des capacités à l'école, j'étais curieuse et j'adorais apprendre ce qui fait que j'avais toujours de bonnes notes à l'école, aux yeux de ma famille (pas seulement mes parents mais aussi les autres membres comme mes tantes, oncles etc...) j'étais vraiment la gamine futée et intelligente qui réussirait sa scolarité les doigts dans le nez ce qui n'était pas forcément faux d'ailleurs du moins au début.
En primaire et au collège, je m'assurais toujours d'avoir de bonnes notes pour autant j'étais pas vraiment travailleuse mais je donnais juste ce qu'il fallait pour avoir au minimum plus de 13 dans mes notes et ça me réussissait plutôt bien donc mes parents étaient fiers de moi. J'ai d'ailleurs eu mon brevet avec mention donc le comble de la joie pour eux.
Arrivée au lycée j'ai commencé à me reposer sur mes acquis ce qui fait que j'avais des résultats plus qu'approximatifs, c'était d'ailleurs la période où j'ai commencé à sécher les cours, traîner etc enfin la période où j'ai vraiment commencé à vivre comme une véritable adolescente quoi sauf que vous vous en doutez bien ça m'est retombé dessus puisque j'ai dû passer au rattrapage pour le bac. Mon père a littéralement pété un câble ce jour là, il m'a passé un savon au téléphone et il m'a crié que j'étais sa plus grosse déception etc et autant vous dire que ça m'a littéralement pourrie la journée et j'ai passé le reste de l'aprèm à me balader en ville sans but précis pour m'aérer l'esprit tellement j'avais morflé moralement. Mais au final j'ai quand même eu le bac à l'issu du rattrapage.
Au final comme je vous disais, j'ai voulu commencer une 1ere année en psychologie seulement vu que la filière n'était pas disponible sur mon île j'ai dû la quitter pour venir ici en France Métropolitaine.
Je vous passe les détails du départ mais c'était en gros : pleurs, encouragements enfin c'était surtout des : "n'oublies pas que tu portes les espoirs de ta famille sur tes épaules", "tu dois réussir pour nous", "tu vas montrer aux autres que tu vas assurer" enfin bref bonjour la pression quoi ! Déja que c'est dur psychologiquement de t'adapter à un pays qui se situe à plus de 22 000km de chez toi, dur de devoir s'adapter à un climat et un mode de vie différent parce qu'en fin de compte appart la langue, rien ici ne ressemble à ce que j'ai toujours connu (pour autant j'aime bien découvrir de nouvelles choses donc la France j'aime beaucoup hein faut pas croire !), plus la paperasse, le fait de devoir apprendre à vivre seule alors qu'hier encore j'étais avec ma petite sœur et mon père, le fait de te faire de nouveaux amis parce que ceux du pays ne te calculent plus une fois qu'ils ne t'ont plus dans leur champ de vision enfin bref combinez tout ça avec le fait qu'il fallait réussir haut la main ma première année je vous cache pas que psychologiquement pour moi c'est dur surtout que je ne suis pas du genre à parler de mes problèmes même aux personnes les plus proches de moi.
Au final j'en ai parlé à ma mère et elle l'a dit à mon père, il a clairement pété un câble et a essayer de m'appeler mais je n'ai pas décroché, je lui ai même envoyé un message ou je lui ai dis de laisser tomber et que j'aurais mieux fais de pas en parler parce que t'façon il aurait pas compris.
Mon père n'accepte pas les échecs venant de ses filles, il a toujours été assez sévère concernant les notes avec moi et ma petite soeur d'ailleurs j'ai de nombreux souvenirs d'elle qui venait me voir en pleurs en me disant qu'elle avait hâte d'avoir le bac et ses 18 ans pour pouvoir se casser.
Pour autant j'aimerais réellement recommencer ma première année, j'ai vraiment envie de tout réinitialiser et de repartir sur de bonnes bases maintenant que je me suis bien adaptée mais je ne saurais pas comment expliquer ça à mon père lui qui est extrêmement sévère et j'ai surtout en tête les gens de mon île, ceux qui vivent dans les îles doivent comprendre ce dont je parle
Je sais que quand je vais revenir beaucoup de gens parleront en se disant que j'ai échoué, que je suis peut-être pas la fillette intelligente qui gagne à tout les coups enfin bref des commères quoi et j'ai pas envie que ça puisse toucher mes parents ce genre de blablas stupides
Voila mon problème, c'était surement assez long je ne sais pas mais j'avais vraiment besoin d'en parler, je suis à bout et ça me travaille, personne dans mon entourage n'est au courant de ça, en espérant que vous ne serez pas trop soulés en le lisant

Tout d'abord j'ai 18 ans (je vais avoir mes 19 ans en juin) et je suis étudiante en première année de psychologie. Il faut savoir que je viens des dom-toms mais j'ai dû quitter mon ile pour venir m'installer en France Métropolitaine parce que la licence de psychologie n'était pas disponible sur mon île.
Depuis toute petite j'ai toujours eu des capacités à l'école, j'étais curieuse et j'adorais apprendre ce qui fait que j'avais toujours de bonnes notes à l'école, aux yeux de ma famille (pas seulement mes parents mais aussi les autres membres comme mes tantes, oncles etc...) j'étais vraiment la gamine futée et intelligente qui réussirait sa scolarité les doigts dans le nez ce qui n'était pas forcément faux d'ailleurs du moins au début.
En primaire et au collège, je m'assurais toujours d'avoir de bonnes notes pour autant j'étais pas vraiment travailleuse mais je donnais juste ce qu'il fallait pour avoir au minimum plus de 13 dans mes notes et ça me réussissait plutôt bien donc mes parents étaient fiers de moi. J'ai d'ailleurs eu mon brevet avec mention donc le comble de la joie pour eux.
Arrivée au lycée j'ai commencé à me reposer sur mes acquis ce qui fait que j'avais des résultats plus qu'approximatifs, c'était d'ailleurs la période où j'ai commencé à sécher les cours, traîner etc enfin la période où j'ai vraiment commencé à vivre comme une véritable adolescente quoi sauf que vous vous en doutez bien ça m'est retombé dessus puisque j'ai dû passer au rattrapage pour le bac. Mon père a littéralement pété un câble ce jour là, il m'a passé un savon au téléphone et il m'a crié que j'étais sa plus grosse déception etc et autant vous dire que ça m'a littéralement pourrie la journée et j'ai passé le reste de l'aprèm à me balader en ville sans but précis pour m'aérer l'esprit tellement j'avais morflé moralement. Mais au final j'ai quand même eu le bac à l'issu du rattrapage.
Au final comme je vous disais, j'ai voulu commencer une 1ere année en psychologie seulement vu que la filière n'était pas disponible sur mon île j'ai dû la quitter pour venir ici en France Métropolitaine.
Je vous passe les détails du départ mais c'était en gros : pleurs, encouragements enfin c'était surtout des : "n'oublies pas que tu portes les espoirs de ta famille sur tes épaules", "tu dois réussir pour nous", "tu vas montrer aux autres que tu vas assurer" enfin bref bonjour la pression quoi ! Déja que c'est dur psychologiquement de t'adapter à un pays qui se situe à plus de 22 000km de chez toi, dur de devoir s'adapter à un climat et un mode de vie différent parce qu'en fin de compte appart la langue, rien ici ne ressemble à ce que j'ai toujours connu (pour autant j'aime bien découvrir de nouvelles choses donc la France j'aime beaucoup hein faut pas croire !), plus la paperasse, le fait de devoir apprendre à vivre seule alors qu'hier encore j'étais avec ma petite sœur et mon père, le fait de te faire de nouveaux amis parce que ceux du pays ne te calculent plus une fois qu'ils ne t'ont plus dans leur champ de vision enfin bref combinez tout ça avec le fait qu'il fallait réussir haut la main ma première année je vous cache pas que psychologiquement pour moi c'est dur surtout que je ne suis pas du genre à parler de mes problèmes même aux personnes les plus proches de moi.
Au final j'en ai parlé à ma mère et elle l'a dit à mon père, il a clairement pété un câble et a essayer de m'appeler mais je n'ai pas décroché, je lui ai même envoyé un message ou je lui ai dis de laisser tomber et que j'aurais mieux fais de pas en parler parce que t'façon il aurait pas compris.
Mon père n'accepte pas les échecs venant de ses filles, il a toujours été assez sévère concernant les notes avec moi et ma petite soeur d'ailleurs j'ai de nombreux souvenirs d'elle qui venait me voir en pleurs en me disant qu'elle avait hâte d'avoir le bac et ses 18 ans pour pouvoir se casser.
Pour autant j'aimerais réellement recommencer ma première année, j'ai vraiment envie de tout réinitialiser et de repartir sur de bonnes bases maintenant que je me suis bien adaptée mais je ne saurais pas comment expliquer ça à mon père lui qui est extrêmement sévère et j'ai surtout en tête les gens de mon île, ceux qui vivent dans les îles doivent comprendre ce dont je parle

Je sais que quand je vais revenir beaucoup de gens parleront en se disant que j'ai échoué, que je suis peut-être pas la fillette intelligente qui gagne à tout les coups enfin bref des commères quoi et j'ai pas envie que ça puisse toucher mes parents ce genre de blablas stupides
Voila mon problème, c'était surement assez long je ne sais pas mais j'avais vraiment besoin d'en parler, je suis à bout et ça me travaille, personne dans mon entourage n'est au courant de ça, en espérant que vous ne serez pas trop soulés en le lisant
