Le plaisir inouï du calme.

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Maly
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Le plaisir inouï du calme.

Enfin une semaine plus tranquille.
Ça peut sembler d'une banalité affligeante, mais je trouve que lorsque l'on a la possibilité d'une pause dans nos tourbillons personnels, c'est des moments qu'il faut savoir apprécier.
Alors bien sûr il faut rester lucide, le mien de tourbillon n'affecte que ma tête par les études et mon cœur par mes sentiments amoureux. On est là bien loin des souffrances et drames que vivent certains pour qui une seule heure de calme serait un bonheur plus grand, important, et utile, que ma petite semaine, j'en suis bien consciente.
Mais malgré que toujours j'essaie de me comporter en tenant compte, et quand je le peux en aidant, de ceux qui presque jamais ont droit à ces pauses apaisantes, j'apprécie ces quelques jours de calme devant moi car je sens que j'en ai vraiment besoin.
Pas de cours, pas de stage, et par mon choix, ni révisions, ni travail sur mon mémoire, jusqu'à vendredi et mon train qui me mènera en Bretagne retrouver mon chéri.
J'avais déjà beaucoup de mal à trouver ces instants, parfois ces quelques jours, si réparateurs depuis que je suis en France.
Cela n'a rien à voir avec le pays, je suis certaine que cela aurait été partout pareil , c'est juste je crois que j'étais tellement heureuse chez moi, avec ma famille, mes habitudes, mes sensations, que ces manques là sont une vraie souffrance.
Alors bien sûr maintenant il y a Gwendal, et d'évidence cela change presque tout, presque...
Alors oui cette semaine je l'espère comme un souffle raffraichissant, quelques jours dont j'attends quelque chose, je le sens, mais que je suis incapable à l'instant de verbaliser. Je ne sais s'il s'agit d'une force en moi qui me manquerait, d'une question que je n'arrive peut-être pas à me poser, par peur ou méconnaissance, ou d'un mot, une idée, venu de quelqu'un et qui me donnerait les clés d'un futur. Vraiment je ne sais pas, alors je me pose quelques jours, je me repose et surtout je me calme.
Je reste sur la côte jusqu'à vendredi, je n'ai pas voulu rentrer à la maison alors que je le pouvais. J'en ai parlé dimanche avec maman, je pleurais au téléphone, comme ça, sans même m'en rendre compte, et elle a très bien compris que pour la première fois j'ai fais le choix de rester seule quelques jours.
Quand j'étais adolescente, jusqu'à la fin de la high school, à la ferme de mes grands parents, au bord de l'océan indien, chez mes sœurs, dans la si belle nature autour d'Adélaïde, j'avais ces lieux où trouver ce calme merveilleux qui apaise et souvent remet les choses dans le bon ordre, mais ici, depuis presque 4 ans je n'ai jamais eu ça, même pas une heure.
J'ai eu des joies immenses, pour l'essentiel bien sûr lié à mon amoureux, sa rencontre, son anniversaire, la montagne, le nouvel an. Mon stage aussi, incroyable ! Et puis mes vacances à la maison l'été dernier avec toutes les retrouvailles, ma petite nièce d'amour entres autres, mais tout ça, depuis 4 ans, n'a été qu' émotions, formidables, intenses, mais jamais dans le calme.
Alors je ne me plainds pas de tous ces bonheurs, ce serait tellement grotesque et malvenu, mais incroyablement, ce dont j'ai vraiment besoin à l'instant, c'est du calme, celui qui permet de s'éloigner de soi, de son moi, de son intime, de voyager dans un monde immatériel avant, par je ne sais quel miracle de l'inconscient, de revenir à soi et se sentir bien, belle, sereine.
Alors j'essaie de le trouver ces jours ci. Je ne travaille pas, je ne lis pas, je refais beaucoup de sports, je dors et essaie de pas trop réfléchir.
J'ai le souvenir de mon enfance, je connais le plaisir inouï du calme, je crois que j'ai un besoin viscéral d'en retrouver un petit peu, pour mieux réfléchir , pour mieux être moi même, pour mieux aimer.

Maly.
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