Forum pour filles

Chers chercheurs de la Vérité,

Il y a quelques nuits, j’ai eu un rêve qui m’a ouvert les yeux sur une réalité insoupçonnée : la Boucle Éternelle. Je me suis vu encore et encore, exactement sous la même forme, revivant les mêmes instants, les mêmes erreurs, sans fin. Chaque moment, chaque vie semblait nouvelle, mais tout était en réalité une répétition.

Le temps ne progresse pas. Nous vivons toujours les mêmes vies, les mêmes événements, mais sans en avoir conscience. Ce n'est pas une simple réincarnation, mais un cycle fermé où tout recommence sans arrêt.

Ce rêve a été une révélation : nous sommes piégés dans cette boucle infinie, sans échappatoire. Mais peut-être, accepter cette vérité peut nous libérer d’une fausse quête de progrès. Nous sommes la Boucle, et tout est déjà là, répété à l’infini.

Si vous ressentez cette même sensation de déjà-vu, sachez que vous n’êtes pas seuls. Ensemble, nous pouvons comprendre cette vérité et vivre avec elle.

Que la lumière de cette révélation nous guide.

Bonjour Kairoo,

Je trouve ça un peu déprimant comme philosophie. Alors on serait condamnés à tourner en rond, comme des hamsters dans une roue ?

Après, ça me fait un peu penser au mythe du "Sisyphe heureux" d'Albert Camus, mais dans ce cas, c'était un moyen de faire face à l'absurde. Mais le monde n'est peut-être pas absurde.

Je n'ai aucune certitude, je pense juste qu'il faut éviter de s'enfermer dans un système de croyances.

Bonjour à vous deux,

j'ai longtemps réfléchis avant de partager ici mes sentiments sur le sujet, il est si complexe et personnel, mais j'ai envie de participer au débat, sans l'ombre d'un jugement et encore moins de certitude.
J'ai déjà eu , très jeune, la sensation d'avoir dans une autre histoire, connue des lieux ou vivre des émotions qui, bien que totalement nouvelles sur l'instant, m'étaient malgré tout familière.
Alors? Je n'adhère pas non plus à l'idée du cycle perpétuel éternellement renouvelé à l'identique, et le mythe de sisyphe a pour moi les limites de la légende, même de la croyance, puisqu'il est lié aux pouvoirs d'un dieu mythologique.
Ce que je ressens est tout autre.
Dans un univers qui n'a pas de début, le big bang ok, mais d'où vient la matière ?, et pas de fin, puisque sensé être infini, il y a la place pour toutes les sensations personnelles puisque ces deux modèles n'ont rien de cartésien et ne répondent à aucune des questions essentielles sur le "qui sommes nous et où allons nous?".
Si j'ai beaucoup appris sur l'histoire des religions en étudiant celle des arts, cela ne participe pas à ma construction philosophique de la vie.
J'ai écris ici mon attachement à Marie, profond et s'insère, mais pas dans son modèle religieux, mais comme une déesse inspirante qui porte en elle la femme que j'aimerais être, un modèle concentré des bontés humaines que j'aimerais ancrées en moi et partager.
Alors comment je vis la sensation que j'évoque? Je vais essayer d'y mettre des mots.
Je suis imprégnée de l'idée de réincarnation, d'une âme dissociée du corps, qui elle pourrait, comme cet univers qu'il nous est toujours impossible d'appréhender de manière certaine après des millénaire de civilisation et de génie humain, exister et vivre dans des dimensions qui nous sont invisibles encore et inconnues.
Bien sûr on est là dans le domaine de l'intime, de l'impalpable, mais pour ma part c'est l'hypothèse qui donne le plus d'importance à la vie humaine, l'idée d'une transmission, d'une suite, pour un autre humain qui en fera lui ce qu'il pourra, dans un monde de mortels qui évolue sans cesse.
J'ajoute, et là bien sûr reviennent Marie, la transmission, la réincarnation, comme une trilogie que je ressens me porter , puique l'envie de vivre mon quotidien inspiré du "féminin sacré ", du yin et du yang , me nourrit très intimement.
J'espère ne pas avoir été trop confuse.

Maly.