Mes sœurs.
Posté : 16 sept. 2025, 20:20
Depuis ma découverte du forum j'ai vécu mon appartenance à sa communauté comme un modèle réduit de mon journal intime, m'y livrant petit à petit sûrement un peu plus que je ne l'aurais imaginé, gardant toutefois mon intime profond pour le modèle papier sur lequel je m'épanche, et quelque part me cherche, depuis que je sais écrire.
Je crois beaucoup en l'échange et le partage, pour recevoir mais plus encore donner, et ici, chez Capucine, j'ai trouvé une porte toujours ouverte, alors un jour je suis entrée. J'y ai évoqué mes joies et mes peines, mes rêves et découvertes, et finalement un passage de me vie que j'attendais réduit à mes seules études et qui finalement sera sûrement le plus riche de mon existence.
Avant de rentrer chez moi je vais vivre encore de grands moments, et je viendrais en parler ici certainement, mais en relisant quelques uns de mes textes j'ai eu le sentiment, même si souvent j'ai évoqué ma famille et mon amour d'elle, qu'elles sont trois dont je n'ai pas suffisamment évoquée la grandeur...mes sœurs.
Je suis la dernière d'une fratrie de quatre filles, et pour décrire la chance que cela a été pour moi il me faudrait inventer des mots qui n'existent pas encore.
Aussi loin que ma mémoire le permet je n'ai pas le souvenir qu'un seul épisode de ma vie, de mes découvertes, de mes apprentissages, de tous mes bonheurs, qui n'est été initié, encouragé et protégé par ce trio d'anges- gardiens.
Ma sœur aînée, puis peu de temps derrière les jumelles, sont nées suffisamment de temps avant moi pour qu'elles aient vécu mon apparition comme leur nouvelle petite soeur bien sûr, mais je veux croire aussi presque comme leur premier bébé. Bien sûr ce sentiment je ne l'ai pas eu toute petite, mais déjà avant mon adolescence je le ressentais, et pour ma part cela a toujours été délicieux à vivre.
Notre aînée a suivie la voie des parents pour le domaine médicale et elle est aujourd'hui pédiatre spécialiste de la petite enfance. Même au nom de mes autres sœurs je peux écrire sans retenue qu'elle a été plus qu'une aide et une mère de secours pour nous trois, mais surtout un guide ,une étoile. Accompagnée de nos parents elle nous a protégée, inspirée sans jamais nous contraindre, toujours pour nous aider à nous affirmer dans nos choix et nos rêves.
Et puis il y a les phénomènes, les inclassables, les merveilleuses. Les jumelles. Les artistes de la famille, l'une musicienne, l'autre photographe, ce sont elles qui m'ont appris à rêver, et ça c'est le plus merveilleux des cadeaux.
Je leur dois tellement de rires, d'écoute, d'encouragement, toujours là pour moi.
À mes côtés pour le sport, encore là pour mes études, présentes et aimantes.
À mes 16 ans, peu de temps avant mon départ pour la France, à la remise des récompenses de la graduation, mes trois sœurs étaient là, comme toujours, heureuses et fières. C'est un des moments les plus profondément gravé dans mon coeur.
Alors dans un tel cocon comment ne pas grandir sereine?
Si j'avais une baguette de fée c'est ce genre d'enfance que j'offrirais à tous les enfants du monde. Une enfance où chaque petite misère trouve une écoute, chaque question une réponse, chaque erreur une explication, chaque danger une protection.
Aujourd'hui elles sont toutes maman et m'accompagne encore, même de loin, et elles restent pour moi cette lumière qu'elles m'ont offert un 15 août , sans condition, sans limite, sans absence, et que je ressens toujours aussi fort 22 ans plus tard.
Voilà qu'elles sont mes sœurs, et je ne voulais pas ,alors que j'ai raconté ici l'amour que j'ai rencontré, oublier d'écrire que là aussi elles y sont pour quelque chose, car c'est aussi par leurs années d'attentions pour moi que je suis devenue celle que je voulais être.
À l'aube de mon mariage et d'une vie si nouvelle qui en découle je sais bien sûr que je ne suis plus leur bébé, mais bien encore pour toujours leur petite soeur chérie.
J'ai pour elles un amour infinie.
Maly.
Je crois beaucoup en l'échange et le partage, pour recevoir mais plus encore donner, et ici, chez Capucine, j'ai trouvé une porte toujours ouverte, alors un jour je suis entrée. J'y ai évoqué mes joies et mes peines, mes rêves et découvertes, et finalement un passage de me vie que j'attendais réduit à mes seules études et qui finalement sera sûrement le plus riche de mon existence.
Avant de rentrer chez moi je vais vivre encore de grands moments, et je viendrais en parler ici certainement, mais en relisant quelques uns de mes textes j'ai eu le sentiment, même si souvent j'ai évoqué ma famille et mon amour d'elle, qu'elles sont trois dont je n'ai pas suffisamment évoquée la grandeur...mes sœurs.
Je suis la dernière d'une fratrie de quatre filles, et pour décrire la chance que cela a été pour moi il me faudrait inventer des mots qui n'existent pas encore.
Aussi loin que ma mémoire le permet je n'ai pas le souvenir qu'un seul épisode de ma vie, de mes découvertes, de mes apprentissages, de tous mes bonheurs, qui n'est été initié, encouragé et protégé par ce trio d'anges- gardiens.
Ma sœur aînée, puis peu de temps derrière les jumelles, sont nées suffisamment de temps avant moi pour qu'elles aient vécu mon apparition comme leur nouvelle petite soeur bien sûr, mais je veux croire aussi presque comme leur premier bébé. Bien sûr ce sentiment je ne l'ai pas eu toute petite, mais déjà avant mon adolescence je le ressentais, et pour ma part cela a toujours été délicieux à vivre.
Notre aînée a suivie la voie des parents pour le domaine médicale et elle est aujourd'hui pédiatre spécialiste de la petite enfance. Même au nom de mes autres sœurs je peux écrire sans retenue qu'elle a été plus qu'une aide et une mère de secours pour nous trois, mais surtout un guide ,une étoile. Accompagnée de nos parents elle nous a protégée, inspirée sans jamais nous contraindre, toujours pour nous aider à nous affirmer dans nos choix et nos rêves.
Et puis il y a les phénomènes, les inclassables, les merveilleuses. Les jumelles. Les artistes de la famille, l'une musicienne, l'autre photographe, ce sont elles qui m'ont appris à rêver, et ça c'est le plus merveilleux des cadeaux.
Je leur dois tellement de rires, d'écoute, d'encouragement, toujours là pour moi.
À mes côtés pour le sport, encore là pour mes études, présentes et aimantes.
À mes 16 ans, peu de temps avant mon départ pour la France, à la remise des récompenses de la graduation, mes trois sœurs étaient là, comme toujours, heureuses et fières. C'est un des moments les plus profondément gravé dans mon coeur.
Alors dans un tel cocon comment ne pas grandir sereine?
Si j'avais une baguette de fée c'est ce genre d'enfance que j'offrirais à tous les enfants du monde. Une enfance où chaque petite misère trouve une écoute, chaque question une réponse, chaque erreur une explication, chaque danger une protection.
Aujourd'hui elles sont toutes maman et m'accompagne encore, même de loin, et elles restent pour moi cette lumière qu'elles m'ont offert un 15 août , sans condition, sans limite, sans absence, et que je ressens toujours aussi fort 22 ans plus tard.
Voilà qu'elles sont mes sœurs, et je ne voulais pas ,alors que j'ai raconté ici l'amour que j'ai rencontré, oublier d'écrire que là aussi elles y sont pour quelque chose, car c'est aussi par leurs années d'attentions pour moi que je suis devenue celle que je voulais être.
À l'aube de mon mariage et d'une vie si nouvelle qui en découle je sais bien sûr que je ne suis plus leur bébé, mais bien encore pour toujours leur petite soeur chérie.
J'ai pour elles un amour infinie.

Maly.