Une histoire pour réfléchir.
Posté : 01 août 2010, 03:33
Il n'y a pas de question dans ce topic, j'ai juste envie de montrer à quel point le milieu de la drogue peut être dangereux, et puis j'ai besoin de me vider aussi. Donc désolée d'avance pour ce long pavé.
Tout a commencé il y a 3 ans, un ami m'a présenté son cousin : David. David avait 17 ans, et tout de suite il c'est installé une relation particulière, un mélange d'amour et de haine, un truc très fort. On se voyait tous les jours, j'allais chez lui tout les soirs après les cours, et tout ce passe très bien. Comme il était gai, il n'y a jamais eu de mal-entendu sur notre relation, qui était purement amicale. Pour moi, il fesait parti de ma personne, je ne pouvais rien imaginé sans lui. Il s'inquiétait pour moi dès qu'il voyait que je ne souriais pas, très attentionné, et tout ce qui va avec. Quand l'un allé en soirée, ça n'était jamais sans l'autre. Sauf que voila, le bonheur n'est pas fait pour être éternel, un jour en soirée, je l'ai vu prendre de la cocaïne. J'avais 14 ans, je me suis dit qu'en ce moment il était dans une mauvaise passe, que ça allait passé. Premiere erreur. De la cocaïne il est passé à l'héroïne, je me suis dit que ça allait passé. Deuxieme erreur. Au bout de 4 ou 5 mois, je me suis dit que ça ne pouvais plus durer, je ne pouvais pas le regarder se foutre en l'air sans rien faire. Avec son copain ( Nico ), on l'a convaincu de rentrer en cure. Il est donc parti en cure. J'allais le voir tous les jours, à toutes mes poses de midi, je répondais à toutes ses envies. Un jour, en rentrant dans sa chambre, il m'a plaquée contre le mur et m'a étranglée, il avait réussi à se procurer de la morphine, ce qui avait créer un manque après l'état de "défonce". Des medecins sont rentrés en catastrophe et l'ont attaché à son lit avec des sangles. J'ai passer 5 jours à pleurer sans que personne ne puisse me toucher, depuis on ne peut toujours pas me toucher au cou, j'en fait des crises d'angoisse, et pourtant c'était il y a 2 ans. On début de notre relation, on avait établi une règle : " Si l'un des deux à peur, on arrête tout."Alors je lui ai demandé de partir, loin, très loin. Il est parti vivre à Nantes ( je vis à Montpellier ). Je lui est fait promettre qu'il ne reviendrai qu'une fois désintoxiqué, qu'une fois qu'il ne serait prêt à n'aimer que moi. C'est bête à dire mais je voyais l'héroïne comme une concurante, une chose qui me prenait la personne la plus importante à mes yeux. Il est revenu 5 moi après, en me disant qu'il avait arreter, je l'ai cru. Dernière erreur. Il n'a jamais songé à arreter en partant à Nantes, il ne l'a donc pas fait. J'ai voulu croire que tout pourrai bien ce passé, malgré cette héroïne de m*rde. Mais voila, un mercredi après-midi, il est venu me chercher chez moi, on devait passé l'aprem chez des amis, il m'a dit qu'il avait un petit détour à faire avant. On a roulé une bonne demie heure, on prenait des chemins qui n'étaient même pas bétonnés, et puis on c'est arreté devant un grand entrepot délabré. Il m'a fait promettre de ne pas descendre de la voiture quoi qu'il se passe, alors j'ai promi. Sauf que ma patience à des limites, et au bout de 20 minutes je suis sortie de la voiture. Je suis rentrée dans le batiment, et là j'ai vu des choses dont je me souviendrai toute ma vie. Il y avait comme des box fait de rideaux en plastiques, avec dans chacuns d'eux, un matela gris, des draps sales, et une fille maigre. Certaines étaient en manque, d'autres hurlaient, un se faisait frappée dessus. Et dans le fond de la pièce, j'ai vu mon meilleur ami se fournir. Depuis, il est reparti vivre à Nantes, il y est depuis 5 mois. Et c'est dur à dire, parce que je l'aime malgré tout, mais je suis plus heureuse quand il est là-bas que quand il est avec moi. J'vais pas mentir, il me manque énormément, mais il a préféré l'héroïne à moi. Il l'a juste préféré elle à moi.
Je n'en veux pas à celles qui n'ont pas eu le courage de tout lire :). Et je tiens à préciser, que tout ça m'est vraiment arrivé, certaines personnes m'ont traité de folle, en me disant que j'avais tout inventé, que j'étais une menteuse. Si j'avais du inventer quelque chose, je vous assure que ça n'aurait pas été une histoire comme celle là.
Tout a commencé il y a 3 ans, un ami m'a présenté son cousin : David. David avait 17 ans, et tout de suite il c'est installé une relation particulière, un mélange d'amour et de haine, un truc très fort. On se voyait tous les jours, j'allais chez lui tout les soirs après les cours, et tout ce passe très bien. Comme il était gai, il n'y a jamais eu de mal-entendu sur notre relation, qui était purement amicale. Pour moi, il fesait parti de ma personne, je ne pouvais rien imaginé sans lui. Il s'inquiétait pour moi dès qu'il voyait que je ne souriais pas, très attentionné, et tout ce qui va avec. Quand l'un allé en soirée, ça n'était jamais sans l'autre. Sauf que voila, le bonheur n'est pas fait pour être éternel, un jour en soirée, je l'ai vu prendre de la cocaïne. J'avais 14 ans, je me suis dit qu'en ce moment il était dans une mauvaise passe, que ça allait passé. Premiere erreur. De la cocaïne il est passé à l'héroïne, je me suis dit que ça allait passé. Deuxieme erreur. Au bout de 4 ou 5 mois, je me suis dit que ça ne pouvais plus durer, je ne pouvais pas le regarder se foutre en l'air sans rien faire. Avec son copain ( Nico ), on l'a convaincu de rentrer en cure. Il est donc parti en cure. J'allais le voir tous les jours, à toutes mes poses de midi, je répondais à toutes ses envies. Un jour, en rentrant dans sa chambre, il m'a plaquée contre le mur et m'a étranglée, il avait réussi à se procurer de la morphine, ce qui avait créer un manque après l'état de "défonce". Des medecins sont rentrés en catastrophe et l'ont attaché à son lit avec des sangles. J'ai passer 5 jours à pleurer sans que personne ne puisse me toucher, depuis on ne peut toujours pas me toucher au cou, j'en fait des crises d'angoisse, et pourtant c'était il y a 2 ans. On début de notre relation, on avait établi une règle : " Si l'un des deux à peur, on arrête tout."Alors je lui ai demandé de partir, loin, très loin. Il est parti vivre à Nantes ( je vis à Montpellier ). Je lui est fait promettre qu'il ne reviendrai qu'une fois désintoxiqué, qu'une fois qu'il ne serait prêt à n'aimer que moi. C'est bête à dire mais je voyais l'héroïne comme une concurante, une chose qui me prenait la personne la plus importante à mes yeux. Il est revenu 5 moi après, en me disant qu'il avait arreter, je l'ai cru. Dernière erreur. Il n'a jamais songé à arreter en partant à Nantes, il ne l'a donc pas fait. J'ai voulu croire que tout pourrai bien ce passé, malgré cette héroïne de m*rde. Mais voila, un mercredi après-midi, il est venu me chercher chez moi, on devait passé l'aprem chez des amis, il m'a dit qu'il avait un petit détour à faire avant. On a roulé une bonne demie heure, on prenait des chemins qui n'étaient même pas bétonnés, et puis on c'est arreté devant un grand entrepot délabré. Il m'a fait promettre de ne pas descendre de la voiture quoi qu'il se passe, alors j'ai promi. Sauf que ma patience à des limites, et au bout de 20 minutes je suis sortie de la voiture. Je suis rentrée dans le batiment, et là j'ai vu des choses dont je me souviendrai toute ma vie. Il y avait comme des box fait de rideaux en plastiques, avec dans chacuns d'eux, un matela gris, des draps sales, et une fille maigre. Certaines étaient en manque, d'autres hurlaient, un se faisait frappée dessus. Et dans le fond de la pièce, j'ai vu mon meilleur ami se fournir. Depuis, il est reparti vivre à Nantes, il y est depuis 5 mois. Et c'est dur à dire, parce que je l'aime malgré tout, mais je suis plus heureuse quand il est là-bas que quand il est avec moi. J'vais pas mentir, il me manque énormément, mais il a préféré l'héroïne à moi. Il l'a juste préféré elle à moi.
Je n'en veux pas à celles qui n'ont pas eu le courage de tout lire :). Et je tiens à préciser, que tout ça m'est vraiment arrivé, certaines personnes m'ont traité de folle, en me disant que j'avais tout inventé, que j'étais une menteuse. Si j'avais du inventer quelque chose, je vous assure que ça n'aurait pas été une histoire comme celle là.