Le pire de ce que l'humain peut porter en lui s'est cruellement acharné sur quatre petits enfants, mettant leur vie en péril et plongeant leurs proches dans un terrible cauchemar.
Plus je grandi, plus ces événement me perturbent, me stressent jusqu'aux larmes et l'insomnie. Je sais bien qu'il faut essayer de se protéger devant de telles peurs si déséquilibrantes pour l'esprit, mais c'est tellement difficile.
J'ai toujours deviné dans mon inconscient des sentiments extrêmes d'amour et de tendresse face à la petite enfance, et ma découverte amoureuse récente, puis l'arrivée d'un petit garçon il y a peu dans ma famille ont je crois mis à jour ce sentiment à l'ensemble de mon esprit.
Ce matin j'étais très mal et je suis allé, comme souvent lorsque je me perd dans des émotions douloureuses, évacuer cette blessure prégnante qui ne saigne pas dans un long footing salvateur, en colère et malheureuse au constat que le "génie humain" doit toujours côtoyer le pire de l'inhumanité.
Et puis ce midi survint la lumière, les quatre petits sont hors de danger et en phase de reconstruction physique dans un premier temps, et certainement émotionnelle bientôt.
Alors plutôt que le "coup de gueule" que ma peine et ma colère m'avaient instinctivement inspiré je préfère, puisque que la vie a gagné, exprimer un immense coup de
et sourire à ces quatre petits, laissant le reste à la justice. Cette fois la lumière a chassé la nuit
Maly.
