Deux mois au bord de l'océan
Re: Deux mois au bord de l'océan
Franchement ça donne envie de te lire, on dirait presque un petit roman d’été. Entre le port, les marchés et les balades à vélo, t’as vraiment trouvé le rythme parfait. Et puis la façon dont tu décris tout, on s’y croirait. Profite bien de ta solitude, ça a l’air de vraiment te ressourcer.
Deux mois au bord de l'océan - Épisode 31
___________________________________ilhan_99 a écrit : 13 août 2025, 12:13 Franchement ça donne envie de te lire, on dirait presque un petit roman d’été. Entre le port, les marchés et les balades à vélo, t’as vraiment trouvé le rythme parfait. Et puis la façon dont tu décris tout, on s’y croirait. Profite bien de ta solitude, ça a l’air de vraiment te ressourcer.
Je suis toujours heureuse de découvrir des retours positifs à mes petits récits. C'est vrai que j'ai l'impression de publier une "saga de l'été" en composant mes textes. J'apprécie effectivement beaucoup la solitude. Je retrouverai mes collègues étudiants à la rentrée, en septembre. Merci ilhan_99 pour ton témoignage.
De fêtes en fêtes
Ce matin, durant mon jogging, je croise plein de joggeurs. J'en croise régulièrement tous les jours. Ce sont parfois les mêmes. Nous nous saluons alors d'un simple signe de tête. Un rapide sourire. Principalement des femmes. La douche au retour. Première douche de la journée qui en comporte le plus souvent deux. Ma jupette, mon T-shirt, mes baskets et me voilà sur ma bicyclette. Il n'est pas dix heures et la température est déjà de 26°. La journée promet d'être comme je les aime. La criée sur les quais du port. Cette fois je prends des langoustines et bien sûr de cette savoureuse salicorne dont je raffole. Au retour, les langoustines dans l'eau bouillante. Le temps de préparer la mayonnaise. J'y rajoute de la poudre d'amande, un autre délice. L'assaisonnement des salicornes. Ail, échalote, persil, ciboulette, olives noires et des cerneaux de noix.
L'après-midi, départ à vélo en direction du bourg voisin. C'est la braderie d'été. Manifestation hautement touristique malgré les grosses chaleurs. J'apprécie cette ambiance. Il y a un monde fou. Sur la place de la mairie, les forains installent leurs manèges. C'est la seconde fête foraine de l'été. Celle du mois d'août. Une semaine de fête assurée. La grande roue, les montagnes Russes et les autos tamponneuses. Avec Emma, comme des adolescentes, nous adorons faire les folles en conduisant ces voitures multicolores. L'ouverture des festivités est prévue pour demain, jeudi, veille du 15 août férié. Je vais jusqu'à la plage à côté du port de plaisance. Un monde fou là aussi. Une myriade de parasols. L'eau reste toutefois encore bien fraîche à la marée montante. Je me contente de longer les flots, les pieds nus, mes baskets et mes soquettes à la main.
Je suis de retour pour dix neuf heures trente. Mon repas du soir se compose de ces "croûtes aux anchois" que je me fais griller au four. De simples tranches de pain complet, beurrées au beurre salé. Une boîte de filets d'anchois allongés que je pose sur le beurre. Je recouvre de fines tranches de gruyère de Comté. Des rondelles de tomates et au four. En dessert un petit melon. Une fois évidé de ses pépins, j'emplis les trou de boules de glaces à la pistache, au noix de pécan et au pralin. C'est tout simplement à tomber. Et je tombe dans le transat dès la vaisselle faite. Je téléphone à Emma pour les autos tamponneuses de demain soir. Là, à presque vingt et une heures dix, je m'apprête à lire un peu sur la terrasse. Le crépuscule est magnifique.
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 32
Expérience
Un copieux petit déjeuner ce matin. Bacon, œufs, pain grillé. J'adore commencer ma journée en savourant mon café. Avec ce soleil, cette douceur matinale, je suis dans la véranda. Le ciel est d'un bleu d'une grande pureté. Pas un nuage. Pas un souffle de vent pour agiter les feuilles du pommier dont les branches sont juste devant la grande baie vitrée. Me voilà rassasiée et pleine d'énergie pour mon jogging. Il y a trois parcours. J'alterne. Mais la plupart des tronçons du circuit longent la rivière à un moment ou à un autre. J'arrive devant l'enclos de l'élevage de porcs des voisins agriculteurs. Je bavarde un peu avec madame Nathan.
La douche. Sur ma bicyclette, direction le port. Entre le 14 juillet et le 15 août, la région connaît son apogée touristique. La criée remporte un franc succès tous les matins. Aujourd'hui des moules, de la salicorne et une belle tranche de thon rouge. Moules et thon, grillés sur le barbecue électrique. Je m'en délecte au repas de midi. Le téléphone. C'est Emma. Comme nous irons à la fête foraine pour 21 h45, à la nuit tombée, elle me propose de dormir avec moi cette nuit. Elle reprend le travail demain à neuf heures. Pas de jours fériés dans un camping. Je suis prête. Je termine ce texte et je vais filer. Il va être vingt et une heures vingt. Le camping est à trois bornes.
Cet après-midi, j'ai participé à un cours de surf sur la plage. C'est surtout pour le coach sportif. Un véritable athlète et beau gosse de surcroît. Et bien je l'avoue humblement. Je suis nulle en surf. Je n'arrive même pas à maintenir mon équilibre. En fait, j'ai surtout fait de la plongée. Mais nous étions quelques unes vraiment pas douées. Fous rires et tentatives infructueuses. Il faut un don. Après, c'est un "métier". Mais, comme le disait le coach : << L'essentiel est de participer ! >>. Je file...
Un copieux petit déjeuner ce matin. Bacon, œufs, pain grillé. J'adore commencer ma journée en savourant mon café. Avec ce soleil, cette douceur matinale, je suis dans la véranda. Le ciel est d'un bleu d'une grande pureté. Pas un nuage. Pas un souffle de vent pour agiter les feuilles du pommier dont les branches sont juste devant la grande baie vitrée. Me voilà rassasiée et pleine d'énergie pour mon jogging. Il y a trois parcours. J'alterne. Mais la plupart des tronçons du circuit longent la rivière à un moment ou à un autre. J'arrive devant l'enclos de l'élevage de porcs des voisins agriculteurs. Je bavarde un peu avec madame Nathan.
La douche. Sur ma bicyclette, direction le port. Entre le 14 juillet et le 15 août, la région connaît son apogée touristique. La criée remporte un franc succès tous les matins. Aujourd'hui des moules, de la salicorne et une belle tranche de thon rouge. Moules et thon, grillés sur le barbecue électrique. Je m'en délecte au repas de midi. Le téléphone. C'est Emma. Comme nous irons à la fête foraine pour 21 h45, à la nuit tombée, elle me propose de dormir avec moi cette nuit. Elle reprend le travail demain à neuf heures. Pas de jours fériés dans un camping. Je suis prête. Je termine ce texte et je vais filer. Il va être vingt et une heures vingt. Le camping est à trois bornes.
Cet après-midi, j'ai participé à un cours de surf sur la plage. C'est surtout pour le coach sportif. Un véritable athlète et beau gosse de surcroît. Et bien je l'avoue humblement. Je suis nulle en surf. Je n'arrive même pas à maintenir mon équilibre. En fait, j'ai surtout fait de la plongée. Mais nous étions quelques unes vraiment pas douées. Fous rires et tentatives infructueuses. Il faut un don. Après, c'est un "métier". Mais, comme le disait le coach : << L'essentiel est de participer ! >>. Je file...
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 33
Encore une belle soirée
Hier soir, jeudi, j'arrive au camping pour 22 h35. Emma est prête et m'attend dans le patio. Ses parents s'apprêtent à fermer les volets de l'accueil. Nous voilà parties, direction le bourg. Il faut garer la voiture à au moins un kilomètre, tellement il y a du monde. Ce sont les gendarmes qui orientent les automobilistes. C'est par la piste cyclable, en compagnie de plein de gens, que nous arrivons enfin sur la place de l'Hôtel de ville. Il fait nuit mais avec les chaleurs de la journée, on ne respire pas vraiment. Emma propose de tourner dans la grande roue. Je suis sujette au vertige. Mais je dois admettre que c'est une superbe bonne idée. Avec la vitesse, l'altitude et mes frissons, le rafraîchissement est "vertigineux" et radical. Même s'il ne dure que cinq minutes.
De retour sur le plancher des vaches, je récupère avec un Vichy fraise où flottent deux glaçons. Les montagnes Russes à présent. Heureusement que j'ai mangé léger et que mon dernier repas remonte à il y a trois heures. J'ai l'estomac qui fait marteau dans mon ventre. Mon cœur qui frôle l'apoplexie. Notre wagon fait quatre fois le tour, atteignant quelquefois des vitesses prodigieuses. Il monte soudain. Redescend aussi soudainement, donnant l'impression de plonger dans les abysses. De tomber dans le vide. Emma, le visage déformé, hurle à tous vents. Et là haut, du vent, il y en a. Comme à chaque fois, de retour au sol, titubante, je me promets que c'était la dernière fois. Nous nous offrons des gaufres Chantilly. Après tout, nous les avons bien mérité. Puis, nous allons à la piste des autos tamponneuses. On se fait draguer par deux ostrogoths que nous éconduisons très vite Ils n'insistent pas. Nous avons un truc imparable. Emma n'arrête pas de racler sa gorge, et moi je n'arrête pas de renifler. Les Don Juan de fêtes foraines s'enfuient alors très vite.
Les autos tamponneuses. Alors là, c'est un cahot total. Ça se cogne, ça boxe, ça rebondit. Nous nous comportons toutes les deux en authentiques "chauffardes" aux volants de nos bolides. Évidemment, nous visons en priorité les "beaux gosses". Et ils sont nombreux. Nous rigolons comme des folles. Nous avons acheté chacune cinq jetons. Le tour dure cinq minutes. Nous nous faisons tacler rudement par les garçons qui se vengent des furies qui les ont percuté à fond la caisse. Il est vingt trois heures cinquante. Emma commence le boulot demain à neuf heures. Je la ramènerai au camping. Il faudra se lever tôt. Nous avons bien mérité une seconde gaufre Chantilly. Gaufre que nous savourons en reprenant la piste cyclable jusqu'au parking. Les gendarmes assurent la sécurité et la bonne circulation du flot des voitures.
Hier soir, jeudi, j'arrive au camping pour 22 h35. Emma est prête et m'attend dans le patio. Ses parents s'apprêtent à fermer les volets de l'accueil. Nous voilà parties, direction le bourg. Il faut garer la voiture à au moins un kilomètre, tellement il y a du monde. Ce sont les gendarmes qui orientent les automobilistes. C'est par la piste cyclable, en compagnie de plein de gens, que nous arrivons enfin sur la place de l'Hôtel de ville. Il fait nuit mais avec les chaleurs de la journée, on ne respire pas vraiment. Emma propose de tourner dans la grande roue. Je suis sujette au vertige. Mais je dois admettre que c'est une superbe bonne idée. Avec la vitesse, l'altitude et mes frissons, le rafraîchissement est "vertigineux" et radical. Même s'il ne dure que cinq minutes.
De retour sur le plancher des vaches, je récupère avec un Vichy fraise où flottent deux glaçons. Les montagnes Russes à présent. Heureusement que j'ai mangé léger et que mon dernier repas remonte à il y a trois heures. J'ai l'estomac qui fait marteau dans mon ventre. Mon cœur qui frôle l'apoplexie. Notre wagon fait quatre fois le tour, atteignant quelquefois des vitesses prodigieuses. Il monte soudain. Redescend aussi soudainement, donnant l'impression de plonger dans les abysses. De tomber dans le vide. Emma, le visage déformé, hurle à tous vents. Et là haut, du vent, il y en a. Comme à chaque fois, de retour au sol, titubante, je me promets que c'était la dernière fois. Nous nous offrons des gaufres Chantilly. Après tout, nous les avons bien mérité. Puis, nous allons à la piste des autos tamponneuses. On se fait draguer par deux ostrogoths que nous éconduisons très vite Ils n'insistent pas. Nous avons un truc imparable. Emma n'arrête pas de racler sa gorge, et moi je n'arrête pas de renifler. Les Don Juan de fêtes foraines s'enfuient alors très vite.
Les autos tamponneuses. Alors là, c'est un cahot total. Ça se cogne, ça boxe, ça rebondit. Nous nous comportons toutes les deux en authentiques "chauffardes" aux volants de nos bolides. Évidemment, nous visons en priorité les "beaux gosses". Et ils sont nombreux. Nous rigolons comme des folles. Nous avons acheté chacune cinq jetons. Le tour dure cinq minutes. Nous nous faisons tacler rudement par les garçons qui se vengent des furies qui les ont percuté à fond la caisse. Il est vingt trois heures cinquante. Emma commence le boulot demain à neuf heures. Je la ramènerai au camping. Il faudra se lever tôt. Nous avons bien mérité une seconde gaufre Chantilly. Gaufre que nous savourons en reprenant la piste cyclable jusqu'au parking. Les gendarmes assurent la sécurité et la bonne circulation du flot des voitures.
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 34
Surprise par l'orage
Samedi soir, avec Emma, nous sommes retournées à la fête foraine. Il faisait encore très chaud à 22 h30. J'ai refusé de remonter dans la roue et dans les montagnes Russes. Emma voulait me mettre un bandeau afin que je n'ai aucune perception de mon environnement. Juste les sensations. J'ai trouvé ça tellement ridicule que nous avons ri aux éclats. Par contre, les autos tamponneuses furent encore un plaisir intense. Comme des gamines, à rire comme des folles. Emma est un peu comme moi. Nous sommes toutes les deux optimistes, heureuses de vivre et rarement tristounettes. Quand nous allons nous amuser jusqu'à tard, Emma dort avec moi. Je la ramène le matin. Elle commence tous les jours à neuf heures. Les levés sont parfois difficiles.
Hier, dimanche, je me suis offerte de la baignade. Ma plage secrète, (de moins en moins secrète d'ailleurs), mon plaid, mon sac à dos qui fait office de coussin, un bouquin et me voilà sur le sable. Ma peau est naturellement matte. Je n'ai donc pas besoin de rester au soleil pour bronzer. C'est à l'ombre des rochers que je savoure ces instants de quiétude. Je n'ai pas vu les amas nuageux qui se profilaient. À cause des falaises. Tout d'un coup, plus de soleil. J'arrête de lire. Oh mon Dieu. Un ciel menaçant, gris sombre. Crépusculaire. Je remballe. Je saute sur mon vélo. Un éclair zèbre le ciel. Un énorme coup de tonnerre. J'ai huit kilomètres à parcourir. Poussée par des rafales de plus en plus violentes. Je dois tenir mon guidon fermement. Très fort.
J'ai l'impression d'être à la tombée de la nuit. Alors qu'il n'est que dix huit heures trente. Les premières gouttes. Cette odeur d'ozone si caractéristique des débuts d'orage. Un second éclair. C'est comme s'il tombait à côté de moi, éclairant toute chose une fraction de seconde. L'enfer ouvre ses portes. Un second coup de tonnerre qui précède un vacarme qui va durer une bonne vingtaine de minutes. Il se met à tomber des cordes. Certes, ce n'est que de l'eau. Mais c'est tellement désagréable quand c'est à bicyclette avec les vêtement trempés qui collent à la peau. J'arrive enfin à la maison. Dégoulinante et frissonnante. Une douche tiède me fait un bien fou. J'ai envie de faire simple. Spaghettis, lardons à la poêle, Parmesan. La pluie a cessé
Samedi soir, avec Emma, nous sommes retournées à la fête foraine. Il faisait encore très chaud à 22 h30. J'ai refusé de remonter dans la roue et dans les montagnes Russes. Emma voulait me mettre un bandeau afin que je n'ai aucune perception de mon environnement. Juste les sensations. J'ai trouvé ça tellement ridicule que nous avons ri aux éclats. Par contre, les autos tamponneuses furent encore un plaisir intense. Comme des gamines, à rire comme des folles. Emma est un peu comme moi. Nous sommes toutes les deux optimistes, heureuses de vivre et rarement tristounettes. Quand nous allons nous amuser jusqu'à tard, Emma dort avec moi. Je la ramène le matin. Elle commence tous les jours à neuf heures. Les levés sont parfois difficiles.
Hier, dimanche, je me suis offerte de la baignade. Ma plage secrète, (de moins en moins secrète d'ailleurs), mon plaid, mon sac à dos qui fait office de coussin, un bouquin et me voilà sur le sable. Ma peau est naturellement matte. Je n'ai donc pas besoin de rester au soleil pour bronzer. C'est à l'ombre des rochers que je savoure ces instants de quiétude. Je n'ai pas vu les amas nuageux qui se profilaient. À cause des falaises. Tout d'un coup, plus de soleil. J'arrête de lire. Oh mon Dieu. Un ciel menaçant, gris sombre. Crépusculaire. Je remballe. Je saute sur mon vélo. Un éclair zèbre le ciel. Un énorme coup de tonnerre. J'ai huit kilomètres à parcourir. Poussée par des rafales de plus en plus violentes. Je dois tenir mon guidon fermement. Très fort.
J'ai l'impression d'être à la tombée de la nuit. Alors qu'il n'est que dix huit heures trente. Les premières gouttes. Cette odeur d'ozone si caractéristique des débuts d'orage. Un second éclair. C'est comme s'il tombait à côté de moi, éclairant toute chose une fraction de seconde. L'enfer ouvre ses portes. Un second coup de tonnerre qui précède un vacarme qui va durer une bonne vingtaine de minutes. Il se met à tomber des cordes. Certes, ce n'est que de l'eau. Mais c'est tellement désagréable quand c'est à bicyclette avec les vêtement trempés qui collent à la peau. J'arrive enfin à la maison. Dégoulinante et frissonnante. Une douche tiède me fait un bien fou. J'ai envie de faire simple. Spaghettis, lardons à la poêle, Parmesan. La pluie a cessé
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 35
Les cadeaux de la nature
Le matin, sur un des parcours de mon jogging, je trouve des mûrs, des framboises et même déjà des grappes de raisins sauvages. Je ne peux m'empêcher de cesser de courir pour goûter. Pour grignoter. Je dois me faire violence pour retourner à ma course. Aujourd'hui, le ciel est resté obstinément couvert. Par contre les températures sont restées douces avec un pic à 26° en début d'après-midi. J'aime beaucoup cette ambiance romantique. Au port, j'ai pris des sardines fraîches que j'ai fait griller au barbecue. Avec des poivrons rouges et de ces petites pommes de terre qu'il est inutile d'éplucher. Une laitue en salade avec des cerneaux de noix et des olives noires à la grecque, dénoyautées. Je me suis régalée.
Je suis partie à bicyclette un peu après quatorze heures. Le panier fixé sur le porte bagage. Je suis retournée sur le parcours de mon jogging du matin. J'ai alors cueilli des mûrs, les premières framboises, énormes et bien rouges. Des grappes de raisin blanc. Et, "cerise sur le gâteau", de ces pêches de vignes absolument délicieuses. Un véritable nectar qui se répand dans la bouche avec volupté. Je suis revenue à la maison mettre mes cueillettes au frais, à la cave. Elles furent mon repas du soir. Vers dix sept heures, direction le camping pour mon mini golf. J'adore faire différents parcours. Je note mes points. Puis, à dix neuf heures, un coucou à Emma, bien fatiguée par sa journée. Les départs de touristes dépassent à présent les arrivées.
Retour pour vingt heures. Là, vautrée dans un des fauteuils de la véranda, je savoure ces instants de quiétude en lisant un peu...
Le matin, sur un des parcours de mon jogging, je trouve des mûrs, des framboises et même déjà des grappes de raisins sauvages. Je ne peux m'empêcher de cesser de courir pour goûter. Pour grignoter. Je dois me faire violence pour retourner à ma course. Aujourd'hui, le ciel est resté obstinément couvert. Par contre les températures sont restées douces avec un pic à 26° en début d'après-midi. J'aime beaucoup cette ambiance romantique. Au port, j'ai pris des sardines fraîches que j'ai fait griller au barbecue. Avec des poivrons rouges et de ces petites pommes de terre qu'il est inutile d'éplucher. Une laitue en salade avec des cerneaux de noix et des olives noires à la grecque, dénoyautées. Je me suis régalée.
Je suis partie à bicyclette un peu après quatorze heures. Le panier fixé sur le porte bagage. Je suis retournée sur le parcours de mon jogging du matin. J'ai alors cueilli des mûrs, les premières framboises, énormes et bien rouges. Des grappes de raisin blanc. Et, "cerise sur le gâteau", de ces pêches de vignes absolument délicieuses. Un véritable nectar qui se répand dans la bouche avec volupté. Je suis revenue à la maison mettre mes cueillettes au frais, à la cave. Elles furent mon repas du soir. Vers dix sept heures, direction le camping pour mon mini golf. J'adore faire différents parcours. Je note mes points. Puis, à dix neuf heures, un coucou à Emma, bien fatiguée par sa journée. Les départs de touristes dépassent à présent les arrivées.
Retour pour vingt heures. Là, vautrée dans un des fauteuils de la véranda, je savoure ces instants de quiétude en lisant un peu...
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 36
De la pluie
Il ne pleuvait pas encore ce matin. Ce qui m'a permis de pratiquer mon jogging dans de bonnes conditions. Par contre, avec seulement 18° à huit heures trente, le K-ways était nécessaire. Une heure. J'arrive à la maison sous les premières gouttes de pluie. Toute la journée, il y eut des séquences pluvieuses. Après ma douche, vêtue d'un jeans, d'un sweat, c'est avec la voiture que je suis allée faire mes emplettes au port. Sous le parapluie comme la plupart des touristes. De belles moules bien grosses, de la salicorne et une tranche de thon rouge. Retour pour griller les moules au barbecue électrique. Dans la véranda flottent leurs effluves parfumées. Je me suis régalée. Le courriel de mes parents qui passent eux aussi du bon temps dans le Sud de l'Espagne.
Le début de l'après-midi est consacré à un peu de ménage. L'aspirateur, le plumeau, la brosse et la serpillère. Il fait encore lourd à l'intérieur de la maison, malgré les fenêtres grandes ouvertes pour faire courant d'air. Il est seize heures. Tout est propre. Il pleut. Une pluie fine et régulière. Je m'habille d'une jupe, un chemisier sous mon imperméable. Mocassins à légers talons. C'est en voiture que je vais en ville. Les grands magasins sont une alternative acceptable aux activités de plein air que cette météo interdit. La FNAC et ses rayons exposant déjà les affaires des rentrées scolaires. J'hésite entre me faire un petit restaurant ou rentrer me préparer ma tranche de thon à la poêle. Je pars pour la seconde option. Une bonne soirée lecture et dodo.
Il ne pleuvait pas encore ce matin. Ce qui m'a permis de pratiquer mon jogging dans de bonnes conditions. Par contre, avec seulement 18° à huit heures trente, le K-ways était nécessaire. Une heure. J'arrive à la maison sous les premières gouttes de pluie. Toute la journée, il y eut des séquences pluvieuses. Après ma douche, vêtue d'un jeans, d'un sweat, c'est avec la voiture que je suis allée faire mes emplettes au port. Sous le parapluie comme la plupart des touristes. De belles moules bien grosses, de la salicorne et une tranche de thon rouge. Retour pour griller les moules au barbecue électrique. Dans la véranda flottent leurs effluves parfumées. Je me suis régalée. Le courriel de mes parents qui passent eux aussi du bon temps dans le Sud de l'Espagne.
Le début de l'après-midi est consacré à un peu de ménage. L'aspirateur, le plumeau, la brosse et la serpillère. Il fait encore lourd à l'intérieur de la maison, malgré les fenêtres grandes ouvertes pour faire courant d'air. Il est seize heures. Tout est propre. Il pleut. Une pluie fine et régulière. Je m'habille d'une jupe, un chemisier sous mon imperméable. Mocassins à légers talons. C'est en voiture que je vais en ville. Les grands magasins sont une alternative acceptable aux activités de plein air que cette météo interdit. La FNAC et ses rayons exposant déjà les affaires des rentrées scolaires. J'hésite entre me faire un petit restaurant ou rentrer me préparer ma tranche de thon à la poêle. Je pars pour la seconde option. Une bonne soirée lecture et dodo.
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 37
Je retrouve ma bicyclette
Ce matin, au petit déjeuner, je savais déjà que la journée serait beaucoup plus avenante. Un ciel presque bleu. Des nuages blancs d'altitude. une température de 19° dès huit heures. Par contre un vent de l'océan par instant virulent. J'en prends conscience durant mon running. C'était un peu "limite" en short et T-shirt de lycra. Il me fallait également anticiper les zones boueuses et les flaques sur certains tronçons des chemins. Aussi, pour le retour, j'ai privilégié l'étroite petite route communale. Monsieur Nathan, sur son tracteur m'a adressé un coucou en agitant son béret. Retour pour dix heures. J'aime traîner longuement sous la douche, régler la température jusqu'à couper l'eau chaude.
C'est à bicyclette que je vais au port. Il y a moins de touristes. Ça sent la fin de saison. Il m'a fallu faire de considérables effort pour lutter contre le vent quelquefois en rafales. En bourrasques. L'odeur de l'océan. Un beau saumon que le marin pêcheurs sort de l'aquarium pour le peser, l'emballer. De la salicorne verte et de la salicorne rouge. Je suis de retour pour midi. Le saumon évidé, farci à la purée de courgette, grillé au barbecue. Je me suis régalée. Je ferai réchauffer les restes en soirée avec de petites pommes de terre. L'après-midi fut consacrée à une virée vélo et mon mini golf vers dix sept heures. Là, je viens de me régaler des restes et je vais m'installer dans le canapé de la véranda.
Ce matin, au petit déjeuner, je savais déjà que la journée serait beaucoup plus avenante. Un ciel presque bleu. Des nuages blancs d'altitude. une température de 19° dès huit heures. Par contre un vent de l'océan par instant virulent. J'en prends conscience durant mon running. C'était un peu "limite" en short et T-shirt de lycra. Il me fallait également anticiper les zones boueuses et les flaques sur certains tronçons des chemins. Aussi, pour le retour, j'ai privilégié l'étroite petite route communale. Monsieur Nathan, sur son tracteur m'a adressé un coucou en agitant son béret. Retour pour dix heures. J'aime traîner longuement sous la douche, régler la température jusqu'à couper l'eau chaude.
C'est à bicyclette que je vais au port. Il y a moins de touristes. Ça sent la fin de saison. Il m'a fallu faire de considérables effort pour lutter contre le vent quelquefois en rafales. En bourrasques. L'odeur de l'océan. Un beau saumon que le marin pêcheurs sort de l'aquarium pour le peser, l'emballer. De la salicorne verte et de la salicorne rouge. Je suis de retour pour midi. Le saumon évidé, farci à la purée de courgette, grillé au barbecue. Je me suis régalée. Je ferai réchauffer les restes en soirée avec de petites pommes de terre. L'après-midi fut consacrée à une virée vélo et mon mini golf vers dix sept heures. Là, je viens de me régaler des restes et je vais m'installer dans le canapé de la véranda.
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 38
Le soleil revenu
Qu'il est agréable de prendre le petit déjeuner dans la véranda. La luminosité de l'été revenue. Par contre la température reste basse. 18° alors qu'il est déjà huit heures trente. J'aime bien écouter Nicolas Stoquer et son émission GPTV sur Youtube. Les informations sont brut de décoffrage et vont au but. Sans faux semblants, sans le filtre de la censure. Je recommande à tous les amoureux de la vérité. Neuf heures. La température est montée à 20°. Je peux courir en short et T-short. Le vent de l'océan qui soufflait en bourrasques, hier, n'est plus qu'un désagréable souvenir. Une heure d'un running gratifiant. Je goûte une pomme suspendue à l'extrémité d'une branche. Délicieusement juteuse. Dix heures quand je suis sous ma douche.
J'adore les moules grillées au barbecue. J'en prends un kilo à la criée. Chaque jour, il y a moins de touristes sur les quais du port. Ce n'est pas une impression. J'assiste à l'arrivée d'un gros chalutier. C'est toujours impressionnant d'assister à la manœuvre virtuose du capitaine. De retour à la maison pour midi. Les moules s'ouvrent en grillant sur le barbecue électrique. Le temps de concocter une mayonnaise pour l'avocat et voilà que je déguste ce met simple mais savoureux. Après-midi vélo. Je suis redescendue en direction des ruines du château. Au retour j'achète deux melons, des nectarines et des brugnons chez un des marchands au bord de la piste cyclable. Retour à la maison pour dix neuf heures. Seconde douche.
Je fais simple. Des coquillettes avec une sauce au Roquefort et des tranches de jambons poêlées. Je passe un bon quart d'heure au téléphone avec Emma. Nous organisons notre samedi soir. Il y a le choix entre un concert en plein air au stade du bourg et un spectacle médiéval sous les remparts de la ville. Emma propose d'improviser en fonction de nos désirs du dernier moment. Je suis invitée à manger avec ses parents demain. Nus pourrons faire notre choix durant le repas. Là, il va être 21 h30. Un peu de lecture, vautrée dans un des fauteuil de la véranda. D'ici une demi heure, au lit. Je commence à ressentir la fatigue de mes 45 kilomètres à bicyclette. Je vais éteindre l'ordinateur...
Qu'il est agréable de prendre le petit déjeuner dans la véranda. La luminosité de l'été revenue. Par contre la température reste basse. 18° alors qu'il est déjà huit heures trente. J'aime bien écouter Nicolas Stoquer et son émission GPTV sur Youtube. Les informations sont brut de décoffrage et vont au but. Sans faux semblants, sans le filtre de la censure. Je recommande à tous les amoureux de la vérité. Neuf heures. La température est montée à 20°. Je peux courir en short et T-short. Le vent de l'océan qui soufflait en bourrasques, hier, n'est plus qu'un désagréable souvenir. Une heure d'un running gratifiant. Je goûte une pomme suspendue à l'extrémité d'une branche. Délicieusement juteuse. Dix heures quand je suis sous ma douche.
J'adore les moules grillées au barbecue. J'en prends un kilo à la criée. Chaque jour, il y a moins de touristes sur les quais du port. Ce n'est pas une impression. J'assiste à l'arrivée d'un gros chalutier. C'est toujours impressionnant d'assister à la manœuvre virtuose du capitaine. De retour à la maison pour midi. Les moules s'ouvrent en grillant sur le barbecue électrique. Le temps de concocter une mayonnaise pour l'avocat et voilà que je déguste ce met simple mais savoureux. Après-midi vélo. Je suis redescendue en direction des ruines du château. Au retour j'achète deux melons, des nectarines et des brugnons chez un des marchands au bord de la piste cyclable. Retour à la maison pour dix neuf heures. Seconde douche.
Je fais simple. Des coquillettes avec une sauce au Roquefort et des tranches de jambons poêlées. Je passe un bon quart d'heure au téléphone avec Emma. Nous organisons notre samedi soir. Il y a le choix entre un concert en plein air au stade du bourg et un spectacle médiéval sous les remparts de la ville. Emma propose d'improviser en fonction de nos désirs du dernier moment. Je suis invitée à manger avec ses parents demain. Nus pourrons faire notre choix durant le repas. Là, il va être 21 h30. Un peu de lecture, vautrée dans un des fauteuil de la véranda. D'ici une demi heure, au lit. Je commence à ressentir la fatigue de mes 45 kilomètres à bicyclette. Je vais éteindre l'ordinateur...
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 39
Juste bien
Quel plaisir de pouvoir reprendre le petit déjeuner dans la véranda. Ce matin le ciel était bleu. Le soleil y régnait en maître dès huit heures. Par contre, pour aller courir, le K-ways restait obligatoire. Même pour aller au port après dix heures trente, à bicyclette, il était nécessaire de le porter. Moi qui adore les canicules, je suis légèrement frustrée de ce soleil sans grosses chaleurs. Nous sommes le 23 août et j'ai l'impression d'être à la mi septembre. Je ne perds pas espoir mais les prévisions météorologiques ne sont pas réellement optimistes. Après le repas de midi, j'étais au téléphone avec mes parents. Dans le Sud de l'Espagne, à Cadix, il y a 38°. Les ventilateurs de la maison tournent sans arrêt et le climatiseur du salon fonctionne jour en nuit.
J'apprécie de partager mes petites histoires sur les forums où je les publie. Beaucoup de lectrices n'ont pas le privilège de s'offrir deux mois et demi de vacances. Aussi, je me donne la peine de raconter mon quotidien afin de manifester et témoigner de mes affectueuses pensées. Mais la contrepartie sera sévère. Dès la rentrée du 22 septembre je vais devoir travailler dur. Je prépare mon Doctorat de Sciences sur trois ans. La préparation et le développement de ma thèse vont me demander un labeur acharné. Ce sont peut-être alors mes lectrices que j'envierais. Je suis dans la chambre d'Emma. Elle se prépare. Nous irons finalement au spectacle médiévale. Il y aura un feu d'artifice. Je raconterai notre soirée et nos aventures dans le prochain épisode.
Quel plaisir de pouvoir reprendre le petit déjeuner dans la véranda. Ce matin le ciel était bleu. Le soleil y régnait en maître dès huit heures. Par contre, pour aller courir, le K-ways restait obligatoire. Même pour aller au port après dix heures trente, à bicyclette, il était nécessaire de le porter. Moi qui adore les canicules, je suis légèrement frustrée de ce soleil sans grosses chaleurs. Nous sommes le 23 août et j'ai l'impression d'être à la mi septembre. Je ne perds pas espoir mais les prévisions météorologiques ne sont pas réellement optimistes. Après le repas de midi, j'étais au téléphone avec mes parents. Dans le Sud de l'Espagne, à Cadix, il y a 38°. Les ventilateurs de la maison tournent sans arrêt et le climatiseur du salon fonctionne jour en nuit.
J'apprécie de partager mes petites histoires sur les forums où je les publie. Beaucoup de lectrices n'ont pas le privilège de s'offrir deux mois et demi de vacances. Aussi, je me donne la peine de raconter mon quotidien afin de manifester et témoigner de mes affectueuses pensées. Mais la contrepartie sera sévère. Dès la rentrée du 22 septembre je vais devoir travailler dur. Je prépare mon Doctorat de Sciences sur trois ans. La préparation et le développement de ma thèse vont me demander un labeur acharné. Ce sont peut-être alors mes lectrices que j'envierais. Je suis dans la chambre d'Emma. Elle se prépare. Nous irons finalement au spectacle médiévale. Il y aura un feu d'artifice. Je raconterai notre soirée et nos aventures dans le prochain épisode.
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 40
Douceur à défaut de chaleur
Hier, dimanche, je suis réveillée par Emma. Elle passe souvent la nuit de samedi avec moi. Comme nous sortons toutes les deux, c'est mieux de rester ensemble. Il est huit heures. Elle commence son travail à neuf heures. Même si ses employeurs sont ses parents, la logistique qu'exige le fonctionnement d'un camping, ne laisse que peu de répit. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur le feu d'artifice de la veille au soir. Heureusement que nous avions pensé à emmener des sweats. Décidément, la fraîcheur de cette fin août est très particulière. La douche. Je dépose Emma devant la barrière cinq minutes avant l'heure fatidique. Sa maman, depuis le cabanon blanc de l'accueil me fait un grand coucou.
Je fais un crochet par le port. J'avais complètement oublié. C'est la semaine de la brocante sur les quais du port de plaisance. Et, en ce dimanche, il y a quantité d'exposants. Je me promets de revenir l'après-midi, à bicyclette. J'achète des crevettes, de la salicorne et une tranche de thon rouge. Il y a vraiment beaucoup de monde. Pas seulement des touristes. Des autochtones également. Je reviens pour onze heures. Le temps de cuire les crevettes dans un bouillon à l'échalote avec persil et ciboulette. Je récupère le jus pour une soupe. Avec du thon rissolé à la poêle ce sera un excellent repas pour le soir. Une mayonnaise. J'y rajoute toujours de l'amande en poudre, ce qui la rend onctueuse. Un peu de curcuma.
L'après-midi, je file. Mon petit sac sur le dos. Nectarines, brugnons. Et surtout le K-ways. Nous sommes au bord de l'océan et le vent souffle. C'est tout juste si les températures oscillent en 20° et 22° au meilleur de la journée. J'adore l'ambiance des vides greniers. Et je retrouve cette atmosphère entre les stands. Il y a les chineurs. Des brocantes parfois étonnantes, plus rarement exceptionnelles si pas extraordinaires. Sachant que les choses les plus belles disparaissent dès le matin, récupérées par des "professionnels". J'apprécie les collections de vieux livres. Il y a dans ce domaine de remarquables ouvrages reliés cuir, frappés au balancier. De toute beauté. J'ai d'ailleurs acheté "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde, relié cuir de vachette, édité et publié en 1910. Ce sera le cadeau de Noël pour papa. J'ai flâné là jusqu'aux environs de dix sept heures. Puis, au camping, ma partie de mini golf.
Hier, dimanche, je suis réveillée par Emma. Elle passe souvent la nuit de samedi avec moi. Comme nous sortons toutes les deux, c'est mieux de rester ensemble. Il est huit heures. Elle commence son travail à neuf heures. Même si ses employeurs sont ses parents, la logistique qu'exige le fonctionnement d'un camping, ne laisse que peu de répit. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur le feu d'artifice de la veille au soir. Heureusement que nous avions pensé à emmener des sweats. Décidément, la fraîcheur de cette fin août est très particulière. La douche. Je dépose Emma devant la barrière cinq minutes avant l'heure fatidique. Sa maman, depuis le cabanon blanc de l'accueil me fait un grand coucou.
Je fais un crochet par le port. J'avais complètement oublié. C'est la semaine de la brocante sur les quais du port de plaisance. Et, en ce dimanche, il y a quantité d'exposants. Je me promets de revenir l'après-midi, à bicyclette. J'achète des crevettes, de la salicorne et une tranche de thon rouge. Il y a vraiment beaucoup de monde. Pas seulement des touristes. Des autochtones également. Je reviens pour onze heures. Le temps de cuire les crevettes dans un bouillon à l'échalote avec persil et ciboulette. Je récupère le jus pour une soupe. Avec du thon rissolé à la poêle ce sera un excellent repas pour le soir. Une mayonnaise. J'y rajoute toujours de l'amande en poudre, ce qui la rend onctueuse. Un peu de curcuma.
L'après-midi, je file. Mon petit sac sur le dos. Nectarines, brugnons. Et surtout le K-ways. Nous sommes au bord de l'océan et le vent souffle. C'est tout juste si les températures oscillent en 20° et 22° au meilleur de la journée. J'adore l'ambiance des vides greniers. Et je retrouve cette atmosphère entre les stands. Il y a les chineurs. Des brocantes parfois étonnantes, plus rarement exceptionnelles si pas extraordinaires. Sachant que les choses les plus belles disparaissent dès le matin, récupérées par des "professionnels". J'apprécie les collections de vieux livres. Il y a dans ce domaine de remarquables ouvrages reliés cuir, frappés au balancier. De toute beauté. J'ai d'ailleurs acheté "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde, relié cuir de vachette, édité et publié en 1910. Ce sera le cadeau de Noël pour papa. J'ai flâné là jusqu'aux environs de dix sept heures. Puis, au camping, ma partie de mini golf.
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Deux mois au bord de l'océan - Épisode 41
Un climat tristounet
Quand j'ouvre l'œil le matin, que j'ai l'impression d'être au crépuscule, que j'entends tomber la pluie, je sais que la journée sera pourrie. Je prends mon petit déjeuner avec le plafonnier allumé. C'est plutôt sinistre. Pas de jogging avec cette météo pitoyable. Je vais dans la salle d'entraînement de mes parents. J'allume le grand écran du téléviseur. Je le positionne devant le tapis roulant. Je programme la vitesse de défilement avec différentes étapes. Je choisis un des films tournés par papa lors d'une de leurs croisières. Me voilà à courir. L'effort est sensiblement identique qu'en situation réelle. Lorsque je me lasse du bateau et de la mer, je mets un film tourné dans les Alpes il y a trois ans. La douche.
Je n'ai pas envie d'aller au port. Flâner sous le parapluie, non, aujourd'hui, c'est au-dessus de mes forces. Ce seront des filets de saumon avec des "coudes rayés", façon "carbonara" accompagnés d'une laitue en salade. Je mange tout de même dans la véranda. Cet après-midi, je suis allée en ville. Les grands magasins, la FNAC. Vêtue d'un jeans, d'un pull à col roulé sous mon imperméable. Bottines. Mais quelle horreur un 26 aout ! Je suis rentrée pour vingt heures. J'ai réchauffé les restes de pâtes à la "carbonara". Je viens de terminer la vaisselle. Soirée DVD avec "La jeune fille à la perle". Si je tiens le coup plus d'un quart d'heure car je baille à m'en décrocher la mâchoire. Allez, Valona, un peu de courage...
Quand j'ouvre l'œil le matin, que j'ai l'impression d'être au crépuscule, que j'entends tomber la pluie, je sais que la journée sera pourrie. Je prends mon petit déjeuner avec le plafonnier allumé. C'est plutôt sinistre. Pas de jogging avec cette météo pitoyable. Je vais dans la salle d'entraînement de mes parents. J'allume le grand écran du téléviseur. Je le positionne devant le tapis roulant. Je programme la vitesse de défilement avec différentes étapes. Je choisis un des films tournés par papa lors d'une de leurs croisières. Me voilà à courir. L'effort est sensiblement identique qu'en situation réelle. Lorsque je me lasse du bateau et de la mer, je mets un film tourné dans les Alpes il y a trois ans. La douche.
Je n'ai pas envie d'aller au port. Flâner sous le parapluie, non, aujourd'hui, c'est au-dessus de mes forces. Ce seront des filets de saumon avec des "coudes rayés", façon "carbonara" accompagnés d'une laitue en salade. Je mange tout de même dans la véranda. Cet après-midi, je suis allée en ville. Les grands magasins, la FNAC. Vêtue d'un jeans, d'un pull à col roulé sous mon imperméable. Bottines. Mais quelle horreur un 26 aout ! Je suis rentrée pour vingt heures. J'ai réchauffé les restes de pâtes à la "carbonara". Je viens de terminer la vaisselle. Soirée DVD avec "La jeune fille à la perle". Si je tiens le coup plus d'un quart d'heure car je baille à m'en décrocher la mâchoire. Allez, Valona, un peu de courage...
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