Bon, je me décide à poster ma p'tite histoire sentimentale.
J'espère juste que je le regretterai pas, mais après tout, j'aurai beau attendre plusieurs moi, ça ne changera peut être rien.
Alors je poste quand même, et on verra bien.
Mais de toute façon, vous le savez, si je n'apprécie vraiment pas les réactions, si je me sens jugée ou insultée, je risque fort de ne plus répondre.
Et s'il y a des questions auxquelles je ne réponds pas, ne le prenez pas pour vous, c'est soi que je n'ai pas envie d'en parler, soit que ce n'est pas vraiment le moment pour moi de trop revenir sur le sujet.
Cette histoire m'a changée du tout au tout, et je ne suis plus la même, et vraiment très susceptibles sur les réponses. (En même temps quand on se fait insulter sur des tonnes de forums, ça donne plus vraiment envie de s'ouvrir à d'autres ;))
Et je vous demande juste de cesser de lire si vous sentez que vous allez me traiter de tous les noms :D
Je n'ai pas le courage de tout re rédiger, donc je copie celui que j'avais fait il y a quelque temps pour mon propre forum. Les mots ne sont peut être plus très justes aujourd'hui. Et je m'y étais peut être mal exprimée.
S'il y a des questions, je tenterai d'y répondre. Mais peut être que pour certaines ce sera en MP, pour d'autres sur le forum.
Et comme dit précédemment, s'il y en a auxquelles je ne réponds pas, c'est que ce n'est pas vraiment encore le moment pour moi. Même si pour vous certaines questions risquent de vous paraître simple de réponse, ce ne sera peut être pas mon cas ;)
Je n'aime pas en parler. Avec qui que ce soit. Car même le simple fait d'y penser m'arrache toujours des larmes que je ne peux pas contrôler.
Je vais essayer d'abréger.

Tout à commencé il y a trois ans. Rentrée scolaire 2006/2007.
J'ai fait la connaissance de mes profs. Et parmi eux, ma prof d'anglais. Je l'appellerais ici Nadia. Elle m'a tout de suite plu.
Au fil des jours & des cours, je m'attachais vraiment à elle. Plus que jamais. Je trouvais en elle de la force.
Après six mois, durant lesquels mon attachement pour elle était devenu toujours plus fort, j'ai choisi de lui dire. Je lui ai écris une lettre, anonyme. Sur laquelle je lui disais combien je l'aimais, combien c'était douloureux de la voir chaque jours sans avoir aucune possibilité de l'approcher plus, de la toucher, de l'embrasser... Tout en sachant qu'elle était mariée.
Vint alors le jour ou je lui réécris une lettre. Signée cette fois. Car une amie m'avait appris que son comportement laissait voir qu'elle se méfiait de ses élèves, ne sachant pas qui était l'auteur de la lettre. (j'apprendrais plus tard que cette amie m'avait menti). Elle m'a convoqué dans son bureau avec l'une de ses collègues (et amie), afin de mettre tout cela au clair. Elle me fit le bla bla du "Je suis mariée, j'aime mon mari, et je ne t'aimerais jamais". Ce que je savais pertinemment. Et je ne lui avait en aucun cas demander dans ma lettre de m'aimer. C'est ce jour là qu'elle brisa mon coeur en un million de morceaux. J'avais beau savoir qu'elle ne m'aimait pas, la dernière chose que je souhaitait était l'entendre.
Petit à petit, je me fermais aux autres. Et à la fin de l'année, je décidai de lui envoyer une dernière lettre. Lui demandant des explications, car, lors du précédent rdv, elle m'avait assuré que son comportement en cours ne changerai pas... mais il avait changé. Pourtant, le mien n'avait pas changé lui. J'étais toujours la même élève. La seule différence étant qu'elle connaissait mes sentiments.
Le tout dernier jour de l'année scolaire, je fut reçue dans le bureau du directeur pour un avertissement... pour Harcèlement...
Le marché était que j'aille voir un psy régulièrement, sans quoi je serai renvoyée.
Je passais des vacances médiocres, moroses, à broyer du black toute la journée.
C'est là que l'AM commença. Je ne la voyais plus, elle était loin, je n'avais pas de nouvelles, je ne savais pas comment elle allait... Je commençais par un compas. Durant longtemps... puis je suis passée aux lames de rasoir. Mes poignets étaient couverts de cicatrices que je cachais comme je pouvais avec un large bracelet Rainbow.
A la rentrée scolaire, j'espérais vivement l'avoir en cours. Je ne voyais pas pourquoi ç'aurait été le contraire, sur deux profs d'anglais, j'avais toutes les chances de l'avoir n'ayant jamais été une élève agressive ou je ne sais quoi...
Mais non, je ne l'avais pas, et j'étais séparée de toutes mes amies. Sur deux classes de Bep, toutes mes amies étaient dans l'autre. Je me retrouvais seule dans une classe avec des élèves que pour la plupart je ne supportais pas, et en prime, je n'avais pas la consolation de l'avoir trois heures par semaines.
C'est là que l'AM s'amplifiât. A l'internat, j'étais seule dans la chambre la première semaine, j'avais tout le loisir de tailler mes poignets comme je le voulais. Mais ce soir là, ce n'est pas seulement les poignets qui ont pris. Ce fut aussi les cuisses, le ventre & les chevilles... tant que j'avais des difficultés à marcher le lendemain.
Je passais six mois à m'AM, et à cacher mes coupures sous des manches longues & des pantalons. Mais ça ne suffit plus il fallu alors que je ne supporte plus d'avaler quoi que ce soit. Pourtant, au self avec 80 autres élèves, je n'avais pas vraiment le choix. Mais 5 minutes après la sortie du self, la pause pipi était en vérité la pause vomi.
Au mois de novembre, la semaine après mon anniversaire, je fut de nouveau reçue par le directeur. J'étais renvoyée. Je précise que j'allais chez le psy tous les mercredis.
Obligée de continuer mon Bep à 45km de chez moi, je prenais tous les matins le bus et repartais tous les soirs avec ma mère. J'avais bien essayé l'internat, mais je ne pouvais pas. Sans mes amies, arrivée dans un établissement ou je ne connaissais personne, je n'ai pas réussi à m'intégrer... mais je n'ai pas non plus réussi à y supporter l'internat.
Ces six mois de l'année dans ce nouveau lycée ont étés un calvaire. Et je ne cessais de m'AM chaque jours toujours plus profondément.
J'essayais de me suicider aussi. 13 fois au total. Sans succès, j'ai même pas été jusqu'à l'hôpital. :(
Lorsque je suis arrivée dans le nouveau lycée, à cette période, je me suis inscrite sur un forum de mamans. Afin de trouver des infos pour mon rapport de stage. Qu'elle ne fut pas ma surprise d'y retrouver Nadia. En faisant une maigre recherche, je découvris qu'elle y avait un petit groupe d'amies depuis deux ans (trois ans et demi à présent) et qu'elle leur avait parlé de moi. Je lisais que j'étais cynglée, qu'il fallait m'interner, que j'étais un sacré cas, que je n'étais qu'une gamine emmerdeuse, et j'en passe. Je ne pouvais tolérer cela. Je citais absolument tous les posts, et je laissais mes petits commentaire peu appréciables eux non plus.
S'ensuivit une maigre explication en MP qu'elle clôtura par un joli "Je n'ai pas à me justifier" bien placé. Phrase que je ne comprenais pas, de quoi avait elle à se justifier ?
Question qui à ce jour n'a toujours pas de réponse.
Un mois plus tard, une autre explication prit place à nouveau en MP car l'une de ses amies avait fait supprimer mon blog par skyrock). C'est là qu'elle accepta de rester en contact en MP avec moi. Durant six mois nous échangions des messages privés sur des sujets divers, mais ne faisant jamais référence à sa vie personnelle. Excepté pour lui souhaiter un bon anniversaire de mariage & mes félicitations à la naissance de son second petit garçon.
Vint un jour ou, je ne sais trop comment ni pourquoi, elle se mit dans la tête que j'avais piraté le profil facebook de son mari. Etait-ce en réalité une excuse pour cesser toute conversation avec moi, je n'en sais rien. Mais dans ce cas pourquoi ne pas me l'avoir dit ?
Quoi qu'il en soit, ce jour là, elle décida de porter plainte. Plainte qu'elle ne déposa pas finalement...
Puis, voilà environ trois semaines, je lui envoie un message sur le forum (dans les pages publiques, comme là), pour lui poser une question d'ordre professionnel. Rien de personnel. Elle me snobba, ce que je n'appréciais guerre. Je lui envoie donc un MP (le lendemain, car le jour même c'était l'anniversaire de son fils et je ne voulais pas lui pourrir cette journée) pour lui dire le fond de ma pensée, en essayant tout de même de rester polie, et pas agressive. Ce qui ne fut pas aisé. Je lui dit donc que je ne comprenais pas pourquoi elle refusait toute explication entre nous, afin d'éclaircir les choses. Je lui dit que je la trouvais bien immature dans ses réactions et aussi très hypocrite. Je lui demandais ce qu'elle fuyait, de quoi elle avait peur...
Pas de réponse.... juste un coup de fil deux semaines après du commissariat pour une convocation. Un avertissement. D'un flic qui en plus n'a même pas fait son boulot correctement (il n'a pas pris ma version des faits).
Durant la période ou nous correspondions, je me sentais revivre, j'avais cessé l'AM et je me sentais beaucoup mieux. Ce n'était pourtant pas grand chose : quelques messages par écran interposé.... mais tout est redescendu... :pale:
Sur le forum, j'ai quelque peu échangé des MP avec une femme qui lui a parlé. Et qui m'a dit que Nadia, si elle le pouvait n'hésiterai pas une seule seconde à m'écraser comme une mouche.
Ainsi que :
Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire. Je vous jure que j'ai abrégé :DNadia te hais, tu l'insupportes, je sais pas comment te le dire plus explicitement. Comment tu peux aimer qqql'un qui te tuerait si elle pouvait?? Jpense sincèrement que t'aurai jamais du lui dire tes sentiments car regarde où ça vous a mené toutes les 2 ?? tu lui as pourri la vie par toutes les fois où tu lui as montré que tu l'aimais et de ton côté ça ne t'a apporté que des emmerdes! au meilleur des cas tu lui aurai rien dit et t'aurai peut etre éventuellement pu etre son amie. Tu t'attendais à quoi à lui disant que tu l'aimes? evidemment elle s'est braquée car elle a pas voulu que ça continue...
la raison de son comportement c'est qu'elle ne veut pas que tu l'aimes yen a as d'autres. avoir une discussion avec toi c'est t'offrir l'occasion de la voir, lui parler entendre sa voix, chose qu'elle ne veut même pas t'offrir tellement tu la dégoutes.