
Comédie de Jean-Pierre Jeunet
avec André Dussollier, Dany Boon, Nicolas Marié...
Durée : 1h44
Résumé
Parce que son père a sauté sur une bombe dans le désert marocain et que sa mère n’a pas réussi à surmonter son chagrin, le petit Bazil grandit seul dans un orphelinat. Adulte, il travaille dans une vidéothèque, dévorant tranquillement des films toute la journée. Jusqu’au jour où il reçoit une balle perdue échangée lors d’un règlement de comptes.
Plutôt que de risquer de tuer son patient en l’opérant, le chirurgien décide de le laisser vivre avec son projectile coincé dans la tête. Sans travail ni logement, il est obligé de mendier dans le métro et dans les rues de Paris.
Il est bientôt recueilli par une bande de chiffonniers : Fracasse, qui a tenté de battre plusieurs fois le record de l’homme-canon ; Remington, qui recense sur sa machine à écrire les expressions toutes faites de la langue française ; la môme caoutchouc, contorsionniste, qui se plie en quatre pour aider ses camarades ; Calculette, qui ne peut s’empêcher de tout compter ; Petit Pierre, qui crée des automates avec des matériaux de récupération ; Placard, qui sort de prison et Tambouille, qui cuisine des petits plats pour récompenser leurs efforts.
En passant un jour devant deux bâtiments, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d’armes qui ont causé son malheur. Il décide de se venger en dressant les deux industriels l’un contre l’autre.
On suit avec émotion les mésaventures de cette bande de joyeux drilles qui tente de donner une leçon aux pontes de l’industrie de l’armement, non pas en faisant parler les gros calibres, mais en utilisant leur système de débrouille et le système D.
Avec son univers aussi rétro que déglingué et le caractère naïf de son héros, Jean-Pierre Jeunet tisse une fable drôle et poétique, quelque part entre Delicatessen et Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Et qui ne ressemble à aucune autre.
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J'y vais ce soir je vous dirais ce que j'en ai pensé