Vous avez l'âme d'une poète ?
Partagez ici les poèmes que vous écrivez....
:bsx:
Poésie
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- Damoiselle
- Messages : 6
- Enregistré le : 04 sept. 2013, 16:26
Re: Poésie
Dans ce silence assourdissant,
A peine troublé par quelques messages d'une banalité à pleurer,
Je n'entends que ce coeur qui s'obstine à t'aimer.
Comme s'il savait quelque chose que j'ignore,
Comme s'il savait quand moi je ne fais qu'espérer.
J'aimerais l'arracher parfois, le faire taire souvent.
Il bat dans ma poitrine, dans mes oreilles, s'entêtant à t'attendre, à t'aimer, quel imbécile.
Il t'appelle à chaque seconde, à chacun de ses battements, comme si l'écho du tien lui manquait,
Manquant de s'arrêter à chaque fois que j'essaie de me faire à l'idée de t'avoir perdu pour toujours.
Comme s'il était incapable de continuer sans l'écho du tien lui répondant.
Comme je le comprends.
Mais il bat toujours, de battements lourds et douloureux,
M'obligeant à respirer malgré cet étau autour de ma poitrine,
Malgré mon souffle brûlant, malgré cette souffrance maintenant si familière. Et il t'attend.
Mon horloge s'est arrêtée depuis que tu es parti.
Le temps ne s'écoule plus tout à fait comme avant,
Chaque minute me parait plus longue, chaque jour me parait interminable,
C'est comme si quelque chose en moi avait cessé d'avancer depuis.
Je me sens comme en suspend, comme en dehors de la ligne temporelle de tous les autres.
C'est comme si je n'étais plus tout à fait avec eux, mais plutôt à côté.
Mais chaque soir, ce coeur reprend le contrôle.
Chaque soir, il bat plus fort, du manque de toi contre moi, de ta chaleur, de ton odeur, de ta présence.
Chaque soir, il bat plus fort, comme pour t'appeler, comme pour t'atteindre au-delà de la distance et de l'absence.
Chaque soir, j'essaie de lui faire entendre raison.
Mais il refuse, se débat, nie l'évidence, hurle ton prénom.
C'est un combat perdu d'avance, car même mon cerveau aimerait le croire.
Chaque fibre de mon être veut le croire de toutes ses forces.
C'est un combat perdu d'avance car chacun de ses battements t'est destiné,
Tout comme chacune de mes pensées tend vers toi,
Tout comme chacune de mes respirations n'est que ton prénom que je souffle tout bas.
Je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer ainsi, de façon aussi entière, aussi inconditionnelle.
Et j'en arrive à regretter de t'avoir connu, car ce bonheur enfui, cet amour sans but, me laissent dévastée.
A écouter cette musique qui semble écrite pour moi, à regarder le temps passer par cette fenêtre, à attendre sans savoir quoi. Enfin si. Mais ça me semble si pathétique que je n'arrive même plus à l'écrire.
MARION DAUDE - Pas de plagia merci.
PS : N'hésiter pas à donner votre avis
A peine troublé par quelques messages d'une banalité à pleurer,
Je n'entends que ce coeur qui s'obstine à t'aimer.
Comme s'il savait quelque chose que j'ignore,
Comme s'il savait quand moi je ne fais qu'espérer.
J'aimerais l'arracher parfois, le faire taire souvent.
Il bat dans ma poitrine, dans mes oreilles, s'entêtant à t'attendre, à t'aimer, quel imbécile.
Il t'appelle à chaque seconde, à chacun de ses battements, comme si l'écho du tien lui manquait,
Manquant de s'arrêter à chaque fois que j'essaie de me faire à l'idée de t'avoir perdu pour toujours.
Comme s'il était incapable de continuer sans l'écho du tien lui répondant.
Comme je le comprends.
Mais il bat toujours, de battements lourds et douloureux,
M'obligeant à respirer malgré cet étau autour de ma poitrine,
Malgré mon souffle brûlant, malgré cette souffrance maintenant si familière. Et il t'attend.
Mon horloge s'est arrêtée depuis que tu es parti.
Le temps ne s'écoule plus tout à fait comme avant,
Chaque minute me parait plus longue, chaque jour me parait interminable,
C'est comme si quelque chose en moi avait cessé d'avancer depuis.
Je me sens comme en suspend, comme en dehors de la ligne temporelle de tous les autres.
C'est comme si je n'étais plus tout à fait avec eux, mais plutôt à côté.
Mais chaque soir, ce coeur reprend le contrôle.
Chaque soir, il bat plus fort, du manque de toi contre moi, de ta chaleur, de ton odeur, de ta présence.
Chaque soir, il bat plus fort, comme pour t'appeler, comme pour t'atteindre au-delà de la distance et de l'absence.
Chaque soir, j'essaie de lui faire entendre raison.
Mais il refuse, se débat, nie l'évidence, hurle ton prénom.
C'est un combat perdu d'avance, car même mon cerveau aimerait le croire.
Chaque fibre de mon être veut le croire de toutes ses forces.
C'est un combat perdu d'avance car chacun de ses battements t'est destiné,
Tout comme chacune de mes pensées tend vers toi,
Tout comme chacune de mes respirations n'est que ton prénom que je souffle tout bas.
Je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer ainsi, de façon aussi entière, aussi inconditionnelle.
Et j'en arrive à regretter de t'avoir connu, car ce bonheur enfui, cet amour sans but, me laissent dévastée.
A écouter cette musique qui semble écrite pour moi, à regarder le temps passer par cette fenêtre, à attendre sans savoir quoi. Enfin si. Mais ça me semble si pathétique que je n'arrive même plus à l'écrire.
MARION DAUDE - Pas de plagia merci.
PS : N'hésiter pas à donner votre avis
Re: Poésie
Et bien ditdonc Marionça c'est un super poême :bsx: C'est le premier que tu écris ?
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- Damoiselle
- Messages : 6
- Enregistré le : 04 sept. 2013, 16:26
Re: Poésie
C'était une lettre que j'avais écrite pour mon ex que j'ai remodelé en poeme pour le forum ! :)
Re: Poésie
J'aime beaucoup ta plume ! C'est très triste et aussi très émouvant ! Bravo

Poster & Voter fait vivre un forum
" Quelqu'un qui sait écouter reçoit beaucoup plus de confidences, son silence même inspirant confiance "
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- Damoiselle
- Messages : 6
- Enregistré le : 04 sept. 2013, 16:26
Re: Poésie
Merci Beaucoup 

Re: Poésie
Très émouvant.
Au plaisir de te relire !
Au plaisir de te relire !
Julie xoxoxo
La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. – John Stuart Mill
La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. – John Stuart Mill
Re: Poésie
Bon Marion on attend le prochain maintenant lol !
Re: Poésie
j'adore ton poème marion