La nature parfois bien déroutante n'est pourtant que cycles
Mouvente, espiègle, à surprendre souvent elle s'applique
C'est dans ce chahut apparant que l'humain si fragile
Rêve d'idéal amoureux comme Robinson de quitter son île
C'est au printemps dit-on que cette nature s'éveille
Maladroite, engourdie d'un long et profond sommeil
Un peu je le ressens comme cette belle histoire d'amour
Née un jour dans mon cœur étonné, au beau soleil de retour
Cet astre centre de tout par sa chaude lumière me grandit
Il a pris forme humaine et de ses yeux pur azur m'éblouit
Ses mots ne sont que promesses, ses gestes douces caresses
Apparu au printemps de ma vie il m'éveille à ma sève de déesse
Oui la nature n'est que cycle, idem la lune tout comme la fille
Cette idée en moi fait que jamais mon féminin sacré vacille
C'est par lui que je me construit, et maintenant amoureuse
Qu'il m'ait inspiré mes idéaux me rend infiniment heureuse
Une fleur, un printemps, un amour font la saison enivrante
Et souvent à la primavera s'offrent de bien belles odorantes
J'ai longtemps attendu celui au cœur sûr qui ceuillera la mienne
Mais je le sais enfin si proche que d'évidence je serai sienne
Pour quelques temps encore par lui je souhaite que de fleurir
À ce printemps qui vient, à l'été de mes vingt ans, je ne peux dire
Mais c'est au soleil de tout son amour que prête il me déflorera
Car naître dans ses bras, devenu mon absolu, ce bonheur arrivera.
Maly