Tout était calé, je n'avais qu'à étudier, profiter de ma chance de vivre un peu en France, puis de rentrer pour démarrer une vie professionnelle et penser enfin à un futur sentimental.
C'était évident, réfléchi et pas vraiment compliqué.....
Mais voilà, un hasard, une rencontre, puis des sentiments naîssent, la découverte de l'amour, un garçon comme j'en rêvais, Gwendal mon ange
, et je n'ai plus qu'une idée, être où il sera, pour moi comme il est , pour lui autant que je pourrais, et plus encore. Je me suis triturée l'esprit des jours, des nuits, des semaines à me questionner sur cette échéance, sur les décisions qui seront à prendre, sur le bien ou le mal, la joie ou le chagrin, parfois même me demandant si tout çà était réel et si je n'allais pas un matin me réveiller et tout perdre. J'ai souvent paniqué et perdu le fil de ma raison. Mais le pire, aussi stupide que cela peut paraître objectivement, j'étais paralysée par la peur de faire de la peine à ceux qui m'ont tellement donnée et que j'aime aussi infiniment.
Et puis à Noël, par nos deux familles réunies, tous les mots prononcés n'ont été que des encouragements à vivre notre couple comme nous le désirerons, là où la vie nous mènera, et que rien effacera nos passés respectifs ou âbimera les sentiments si fort d'avant, mais qu'au contraire tous s'additionneront.
Mes sœurs m'ont dit et répété qu'être amoureuse, même à l'extrême, n'enlève rien à ce que l'on peut ressentir pour d'autres, c'est juste différent, normal, et que finalement ça enrichi tout le monde, que pleins de formes d'amour différentes peuvent s'additionner . Mes parents adhérent totalement à accueillir mon chéri, d'ailleurs ils y sont pour quelque chose malgré tout, toute ma famille est heureuse et pour celle de mon amour je suis depuis le début leur seconde fille. Alors oui je suis libérée d'un poids énorme puisque quels que soient les choix que nous devrons faire, les distances, les séparations régulières, je pourrais toujours me rêveiller contre mon amoureux sachant qu'ici où là bas tout le monde partage notre bonheur.
Je ne sais pas si c'est normal d'avoir autant besoin d'être sûr du bonheur des autres pour construire le sien, mais je serai toujours reconnaissante à nos familles respectives de nous avoir assuré du leur pour que nous puissions sereinement construire le nôtre.
Alors demain matin en avant... Jusqu'à cet été on se verra peu, mais autant que possible, on va beaucoup discuter, commencer à envisager la suite, on est fiancés ! Et puis surtout on s'aimera chaque minute de chaque jours passés ensembles .
Oui je me sens libérée, et je vais pouvoir mieux aimer mon chéri, autant que mes désirs et mes rêves m'y encourageront, et c'est mon plus beau cadeau de Noël.
, et puis depuis mon arrivée ici je suis un peu aussi devenue la reine des neiges.